Delphine Jubillar en aurait-elle eu assez de la "vie de Bidochon" qu'elle menait avec Cédric à Cagnac-Les-Mines et aurait-elle décidé de tout plaquer pour partir vivre à l'étranger ? C'est une thèse qui avait effectivement été avancée peu de temps après la disparition de l'infirmière d'Albi, qui n'a plus donné signe de vie depuis la nuit du 15 au 16 décembre 2020.
François Vignolle, journaliste de police-justice pour M6, avait expliqué pourquoi ce scénario de disparition volontaire avait été jugé probable par certains enquêteurs après les propos du peintre-plaquiste de 34 ans à l'arrivée de la police dans leur maison du Tarn. Le lendemain de sa disparition, Cédric Jubillar se serait ainsi montré particulièrement inquiet et angoissé par rapport à la disparition de sa femme et aurait évoqué avec beaucoup de détermination cette hypothèse. "Elle serait partie à l'étranger en envoyant une carte postale en disant 'tout va bien'" raconte François Vignolle ajoutant que la maman de Louis et d'Elyah "serait partie avec son livret A" et en avait eu "marre de sa vie et marre de ses enfants".
La thèse de Cédric a cependant très vite été balayée par les amis et proches de Delphine qui "adorait ses enfants" selon eux. "Elle venait d'avoir une fille, elle avait un métier qu'elle adorait", explique le journaliste sur M6. Une voisine interrogée par la chaîne a même déclaré : "ses enfants c'est toute sa vie. Je ne la vois pas partir et laisser ses enfants, surtout un bébé.". En effet au moment de sa disparition, la petite Elyah n'avait que 18 mois et son fils était âgé de six ans.
Une thèse peu probable d'autant que Delphine née Aussaguel avait elle-même perdu ses parents très jeune et ne souhaitait pas faire vivre un tel traumatisme à ses enfants. "C'est bizarre..." concluait la voisine, pas du tout convaincue par la thèse du départ volontaire de l'infirmière qui travaillait dans une clinique d'Albi.
Cédric Jubillar reste présumé innocent des faits qui lui sont reprochés jusqu'au jugement définitif de cette affaire.