Tous les éléments sont bons à prendre pour éclaircir l'affaire Jubillar. On sait déjà que les finances étaient un sujet de discorde entre Delphine, née Aussaguel, et Cédric Jubillar. Accro au cannabis, ce plaquiste-peintre de formation avait du mal à trouver un emploi, enchainant régulièrement les périodes de chômage. On sait également que son épouse, infirmière, gérait bien mieux ses dépenses.
Dans un article de La Dépêche, la défense et l'accusation donnent plus d'éléments au sujet des finances du couple, à commencer par ces sommes piochées par Cédric Jubillar dans le livret de ses propres enfants de 2 et 6 ans. Ainsi, il " puisait un peu d'argent dans le livret des enfants", il prenait soin de "rembourser à chaque fois la somme empruntée et même au-delà", a indiqué l'un de ses trois avocats Me Martin.
"De juin à décembre 2020, Cédric Jubillar emprunte 945 euros à son épouse " et ne rendra "au final un peu plus de 1.700 euros". Il travaillait courant décembre 2020 et même s'il puisait un peu d'argent dans le livret des enfants, il mettait un soin particulier à rembourser à chaque fois la somme empruntée et même au-delà", assure Me Alexandre Martin qui défend les intérêts de son client, avec Mes Franck et Alary.
Apres la disparition de Delphine Jubillar, qu'il est soupçonné d'avoir organisé, Cedric Jubillar aurait essayé de vendre des photos a plusieurs milliers d'euros au magazine Paris Match et à TF1.
Cedric Jubillar reste le seul et unique suspect de l'affaire. Il est actuellement incarcéré dans la prison de Seysses, près de Toulouse pour meurtre par conjoint. Il reste présumé innocent des faits reprochés jusqu'à la fermeture définitive du dossier.