Le retour sur terre est compliqué pour Fabien Galthié après 4 années très plaisantes à la tête du XV de France. Le sélectionneur a réussi à redresser de manière spectaculaire une équipe moribonde jusqu'à en faire l'une des favorites de la dernière Coupe du monde de rugby. Malheureusement pour lui, l'évènement, qui s'est déroulé en France, n'a pas porté chance aux coéquipiers d'Antoine Dupont, éliminés dès les quarts de finale de la compétition par l'Afrique du Sud.
Après une longue période de silence médiatique, Fabien Galthié a bien voulu s'adresser à la presse pour affirmer sa motivation à continuer à son poste. Une prise de parole et des mots qui n'ont visiblement pas plu à Denis Charvet, consultant dans l'émission le Super Moscato Show, qui n'a pas été tendre avec lui. "C'est hallucinant ! Je suis halluciné, je suis épuisé. Il m'épuise maintenant. Je rentre dans une phase où je ne le supporte plus", a lâché l'ancien rugbyman et grand copain de Vincent Moscato, qui en a remis une couche derrière : "On sort d'un échec à la Coupe du monde. Ce n'est pas une victoire, c'est un échec ! Et cet échec, il faut l'expliquer. Tous les journalistes du monde entier attendent des explications qu'il n'a toujours pas données."
Une attaque en règle de la part de Denis Charvet, qui en demande plus au sélectionneur. De son côté, Fabien Galthié a eu besoin de se ressourcer en famille dans son petit village avant de revenir avec ambition. Il a d'ailleurs fait quelques ajustements dans son staff, mais pas assez pour convaincre le consultant de RMC. "Ça ne veut rien dire, le staff. On ne va pas commencer à nous enfumer. Fabien va repartir avec le même (projet). Tu crois qu'il va révolutionner le jeu de l'équipe de France au mois de février ? Il va y avoir des ajustements, mais le problème n'est pas là", s'insurge-t-il, avant de conclure : "Comment tu vas rebondir par rapport à cet échec? Là, on l'écoute et il ne dit rien. Tout est formidable. Je veux bien, mais j'attends qu'il m'explique ce qu'il va faire. Un message clair et qu'il assume, qu'il nous dise où on va."