Avec une affiche telle que France-Argentine et la perspective de l'élimination directe d'une de ces deux grandes nations du football au bout de 90 (ou 120) minutes, il ne faisait aucun doute que les smartphones et les réseaux sociaux allaient chauffer, samedi 30 juin 2018. C'est sans doute encore plus vrai pour quelques citoyens français en particulier...
Dans son édition du jour, le journal Le Parisien a enquêté auprès de trois homonymes de Didier Deschamps, Olivier Giroud et Ousmane Dembélé. Lesquels ont témoigné des conséquences plus ou moins agréables suscitées par le fait de porter les mêmes noms et prénoms que les stars de la sélection nationale.
Pour Didier, qui "dirige un garage Renault dans le Nord" et a eu bien du mal à faire installer le câble chez lui - l'entreprise contactée ayant cru à un canular -, le pire est évité : "Moi, je suis un peu plus tranquille cette année car l'Italie n'est pas qualifiée pour la Coupe du monde. Vu que ma femme est de la famille de Gianluigi Buffon [emblématique gardien de la Squadra Azzurra, NDLR], on a droit à plein de comparaisons sur le sujet d'ordinaire", observe-t-il. Malgré un courrier à la Fédération Française de Football pour tenter d'organiser une rencontre avec le sélectionneur de l'équipe de France, il n'a pas (encore) eu cette opportunité de "le remercier pour les anecdotes vécues grâce à [leur] nom".
"Gérant d'une entreprise d'ameublement dans le Rhône", un certain Olivier Giroud a pour sa part quelques mauvais souvenirs, en particulier durant la Coupe du monde 2014 : "Je recevais des appels téléphoniques en pleine nuit. Des gens me raccrochaient au nez ou se faisaient passer pour Didier Deschamps. Ça a duré dix jours, ça n'était pas très drôle, surtout pour ma famille. J'ai dû résilier ma ligne téléphonique", se remémore-t-il. En revanche, ses amis ne se privent pas de le taquiner en commentant les performances de son homonyme chez les Bleus.
Le Parisien a également mis la main sur un Ousmane Dembélé qui travaille dans le BTP en Haute-Saône et confie que les conversations téléphoniques peuvent se révéler plutôt amusantes : "Il y a des blancs en cours de conversation, on sent que la personne au bout du fil se demande : "Est-ce que c'est vraiment lui ?" !"
L'équipe de France s'étant qualifiée avec brio pour la suite de la compétition, les homonymes ne sont pas encore en vacances...