Le 11 décembre 2021 restera pour toujours une date mémorable pour Diane Leyre. C'est le jour où elle a été élue Miss France 2022. La jolie brune de 24 ans représentait alors la région Île-de-France et est devenue l'ambassadrice de tout le pays. Un véritable honneur pour cette pétillante parisienne qui vit un rêve éveillé et qui s'est déjà habituée à ses fonctions. Pour Purepeople.com, elle fait le point sur sa nouvelle vie !
Voilà déjà plus d'un mois que vous avez été élue Miss France. À quoi ressemble votre quotidien aujourd'hui ?
La vie bascule et depuis ça va à 300 à l'heure mais c'est exactement ce que je recherchais. C'est plein de nouvelles fois, je fais le baptême de beaucoup de choses : mon premier passage radio, télé, mes premiers shootings dans de grands magazines que mes parents lisent depuis des années. Et puis, les premières rencontres avec le public avec cette belle écharpe de Miss France. C'est beaucoup de fierté au quotidien.
Vous êtes-vous habituée à ce nouveau rythme ?
Je dis toujours que je dormirais quand je serai morte. Pour l'instant, j'ai envie de profiter, je vis beaucoup l'instant présent et si demain tout s'arrête je veux être sûre d'avoir kiffé jusqu'à la dernière minute. Et du coup j'aime le fait de ne pas avoir le temps de me reposer tant que ça. J'ai quand même des week-ends, on n'est pas surhumain mais même à ce moment-là, je n'aime pas rester dans mon lit à ne rien faire. Donc cette vie, elle correspond totalement aux attentes que j'avais au quotidien.
Pourquoi avoir voulu devenir Miss France ? Qu'espérez-vous tirer de cette année de règne ?
La scène ce n'est pas ce que j'aime le plus, je n'y suis pas à mon avantage, c'est un exercice super difficile. Je parle beaucoup avec les mains, c'est une manière pour moi de distraire les gens, que leur regard soit moins fixé sur moi. Donc je n'ai pas participé au concours pour être sur scène mais pour le fait de vivre quelque chose de fort, pour devenir une ambassadrice, une porte-parole et de pouvoir, en une minute, changer la journée de quelqu'un. Il y a une proximité qui naît tout de suite avec les gens, je discute un peu avec eux et il y a un bonheur qui émane d'eux, c'est communicatif, c'est incroyable. Juste pour ça, ce titre est beau, il est sacré. C'est une énorme fierté d'avoir l'écharpe au quotidien.
Votre cousine (Ilana Barry, Miss Languedoc-Roussillon 2020) a été candidate en 2020. Comment a-t-elle réagi lorsque vous avez annoncé votre envie de participer ? Vous a-t-elle donné des conseils ?
Je lui avais annoncé lors des inscriptions au casting de Miss Paris. Elle était hyper ravie, elle y croyait à fond. Après je n'aime pas trop les conseils. J'aime bien y aller avec mon naturel, ça passe ou ça casse mais je n'avais pas envie d'écouter ce qui se passait dans d'autres aventures, chacun le vit à sa façon. Et j'avais l'impression que ça pourrait changer ma manière de vivre l'aventure ou que je la vivrais moins spontanément. Donc je n'avais pas forcément demandé de conseils mais elle était quand même à fond derrière moi mais aussi derrière sa région du Languedoc-Roussillon, forcément !
Vous avez dit avoir longtemps été critiquée sur votre physique : "trop grande, trop maigre, visage écrasé..." Comment avez-vous dépassé cela ?
J'ai la chance d'avoir un noyau dur. J'ai des amis qui sont autour de moi que je connais depuis la maternelle. Quand on est bien entouré, c'est plus facile de recevoir des critiques. Pareil, à la maison, j'avais des parents extrêmement aimants et bienveillants donc quand on rentre chez soi et qu'on a cette sensation d'être aimé, on se laisse peu touché par ce qu'il se passe à l'extérieur. Je pense que c'est aussi une question de caractère. Bien sûr que j'ai été touchée, j'ai pleuré, j'ai été triste, mais je suis quelqu'un de très positive et je pars toujours du principe que les critiques ne me définissent pas. Et puis surtout, l'avis des autres ne changera pas ma vie, c'est ma vie. Je suis très heureuse d'accueillir du monde mais si on ne m'apprécie pas, je ne vais pas me torturer l'esprit. Et les gens qui font de telles critiques, c'est peut-être parce que quelque chose ne va pas dans leur vie. Aller descendre quelqu'un publiquement, c'est tellement petit, est-ce qu'on a vraiment du temps à perdre pour eux ?
Vous n'avez d'ailleurs pas hésité à vous exposer grandement médiatiquement en devenant Miss France. Recevez-vous beaucoup de critiques aujourd'hui ?
Malgré ce titre qui veut dire qu'on est la plus belle femme de France en 2022 - ce qui est pour moi extraordinaire parce qu'il y a des matins où je me réveille et je ne comprends pas pourquoi je suis Miss France - j'ai mes défauts. La définition de Miss France est forte quand même, c'est dur à porter au quotidien, c'est assez impressionnant. Forcément, il y a des critiques sur les réseaux sociaux, mais il en faut pour garder les pieds sur Terre. Il faut savoir prendre du recul autant sur les critiques que sur les commentaires qui disent que je suis la plus belle parce que non, je ne suis pas la plus belle. Ça permet d'avoir le juste équilibre et donc finalement, les critiques je les accepte et puis de toute façon il faut laisser la libre parole à tous.
Avez-vous eu la surprise de recevoir des messages de personnalités connues comme des footballeurs, vous qui êtes fan du PSG ?
Aucun footballeur (rires). Il n'y a pas de drague, aucune personnalité publique n'est venue m'écrire, que ce soit de manière un peu subtile ou non. Mais il y a beaucoup de Miss France que je n'ai pas pu encore rencontrer, comme Marine Lorphelin qui est en Nouvelle Calédonie, qui m'écrivent pour me soutenir, c'est trop mignon. En dehors de tout ça, non pas du tout. Et c'est très bien comme ça. Par contre, j'ai pu rencontrer des personnes en vrai et c'était génial comme Nikos Aliagas, qui est une légende de la télé, ou Laurent Ruquier qui m'a invitée dans Les Grosses Têtes. Mais pas d'approches sur les réseaux, non.
Vous avez rencontré de nombreuses Miss. Comment vous ont-elles accueillie dans leur grande famille ? Quelle est votre préférée ?
On m'a accueilli comme la petite soeur. Ça faisait bizarre parce que pour certaines ça fait des années qu'on les suit. Mais il y a une accessibilité et un naturel avec toutes qui est vraiment génial. Et ce qu'on voit sur les réseaux et en vrai, ça ne change pas. J'ai l'impression d'avoir été intégrée depuis toujours. Je les aime vraiment toutes. Quand on les voit en vrai, on s'attache à chacune pour une raison. J'en suivais certaines depuis l'enfance donc pour celles-là j'ai un petit coup de coeur.
De nombreuses Miss ont révélé sur le tard avoir eu affaire à des gestes déplacés ou des remarques sexistes. Est-ce votre cas ?
Alors moi, pas du tout ! Les gens sont hyper bienveillants jusqu'à présent. Je trouve qu'il y a beaucoup de respect face à mon titre. Mais c'est bien que ce soit dénoncé parce que ça ne doit pas être facile de savoir comment réagir - que ce soit face à des politiques, des personnalités de l'audiovisuel ou même des gens du quotidien - ou comment répondre sachant qu'on a l'écharpe et qu'on doit faire attention.
Pensez-vous déjà à l'après-Miss ? Vers quelle carrière aimeriez-vous évoluer ?
Je ne me prépare pas vraiment parce que j'ai l'impression que ça voudrait dire que je passe à côté de ce qu'il se passe en ce moment. J'aurais cette sensation de vouloir accélérer le temps et même de développer une frayeur de "l'après". Ce serait important justement, je trouve, de prendre le temps après une année aussi forte dans la lumière. Évidemment, j'avais des rêves avant Miss France, dans l'entreprenariat par exemple. Je pense que j'irai dans cette voie. Au niveau médiatique, ça dépendra des opportunités, de l'envie. Je ne veux pas précipiter les choses, ça fait seulement un mois et demi.
Considérez-vous être bien payée pour votre année de Miss France ?
La réponse est extrêmement simple : je n'ai pas décidé de faire Miss France pour l'argent. Quand j'ai signé le contrat, je ne suis même pas sûre d'avoir regardé le salaire. Ce titre, c'est surtout la concrétisation de plusieurs mois de préparation où je me suis battue contre plein de candidates différentes. Ce serait triste de s'arrêter sur le financier. Un rêve c'est gratuit pour moi et l'argent c'est que du bonus car tout ce que je vis au quotidien n'a pas de prix. Donc mon salaire me convient.
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