Pour Diane Tell, l'heure est au changement. La chanteuse québécoise a reçu Gala pour évoquer avec liberté sa vie actuelle, complètement chamboulée. L'interprète du tube Si j'étais un homme vit désormais en Suisse et s'est séparée de son mari Pierre Arostéguy.
Diane Tell a posé ses valises dans un village de 250 habitants, dans la commune d'Ayent. Un changement de vie sur lequel elle s'est expliquée. "Il y a cinq ans, quand j'ai décidé de quitter Biarritz après y avoir vécu vingt-huit ans, j'aurais pu aller un peu n'importe où : au Canada, aux Etats-Unis, rester en France... ou réaliser mon rêve d'enfant. Un jour, j'étais en concert dans la région, j'ai regardé les montagnes et je me suis dit : 'Allez, chiche !' J'avoue que les gros changements, comme je viens de faire, c'est quand même toute une histoire ! Il faut un peu repartir de zéro !", dit-elle. La Suisse était un pays qui l'a faisait rêver de longue date car elle est passionnée de ski et de jazz ; le pays accueille le Montreux Jazz Festival.
Diane Tell a donc quitté la France après s'être séparée de son mari. Une rupture sans drame. "Avec mon mari, ce fut une séparation très amicale et quand je retourne là-bas, je dors encore dans la famille", précise-t-elle. L'interprète de La légende de Jimmy n'est de toute façon pas du genre froussarde face aux coups durs de la vie et, quand il faut faire des choix, elle n'hésite pas car c'est dans son comportement. Déjà plus jeune, elle ne voulait par exemple plus de l'aide financière de son père, "je voulais me débrouiller", rappelle-t-elle. Aux prémices de sa carrière, elle était aussi devenue productrice gardant ainsi la main sur son catalogue et ses revenus. Des choix pour s'affirmer, la star en a fait plein dont, notamment, celui de ne pas devenir mère. "Je ne regrette pas. Je suis heureuse comme ça. Une partie de moi aime vraiment la solitude, je suis programmée pour ça", jure-t-elle.
Finalement, Diane Tell - dont le dernier disque Haïku est toujours disponible - estime avec le recul qu'elle referait tout pareil et clame avoir "toujours mené un peu une vie d'homme."
Gala, édition du 6 mai 2021.