L'addition commence à être salée pour la radio de Philippe Val, France Inter. Après avoir été condamnée par les prud'hommes à verser, en janvier 2011, plus de 212 000 euros à Stéphane Guillon pour licenciement "sans causes réelles et sérieuses", la radio publique a aujourd'hui été condamnée à verser 250 000 euros à Didier Porte, "pour licenciement abusif".
En juin 2010, l'humoriste, qui officiait sur France Inter, avait été licencié du groupe après une chronique polémique sur Dominique de Villepin et Nicolas Sarkozy, à l'origine de son départ, selon les dires du président du groupe, Jean-Luc Hees.
C'est via Twitter que l'humoriste, qui officie aujourd'hui sur RTL aux côtés de son ancien collègue de France Inter, Stéphane Bern, a annoncé la décision de justice : "#FranceInter condamnée à 250 000 boules pour licenciement abusif. C'est vous qu'allez payer, les amis, désolé..."
En effet, les licenciements abusifs sous la direction de Philippe Val commencent à avoir des conséquences financières dramatiques pour le groupe, l'État, qui est actionnaire, et bien sûr les contribuables qui vont devoir payer ces sommes !
Comme l'ont calculé nos confrères du site PureMédias.com, les indemnités des licenciements de Stéphane Guillon, Didier Porte et Florent Chatain, tous trois remerciés du groupe, s'élèvent tout de même à 725 000 euros.
Tout n'est cependant pas terminé. France Inter avait fait appel de la condamnation contre Stéphane Guillon en avril, en sera-t-il de même pour Didier Porte ?