Le dessin animé Raiponce
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Embrouilles enchantées chez Disney ! Après l'annonce dans le Los Angeles Times des patrons de l'animation Ed Catmull et John Lasseter de leur volonté d'arrêter les adaptations de conte de fées, voilà que ce même Ed Catmull revient sur ses mots alors que le film de princesse de Disney, Raiponce, sort ce jour sur les écrans américains. Retour sur les faits.
Ed Catmull, responsable des Studios Pixar Animation, a déclaré au Los Angeles Times qu'il y avait des cycles pour les genres et que les contes de fée pourraient revenir plus tard avec l'apport d'un regard neuf. La Princesse et la grenouille, pourtant un grand succès critique, était effectivement loin des scores d'un Toy Story 3 : 101 710 000 contre 413 450 000 dollars de recettes aux Etats-Unis.
Les histoires de princes et de princesses seraient démodées et les projets The Snow Queen (La Reine Blanche) et Jack and the Beanstalk (Jacques et le haricot magique) sont d'ailleurs tombés à l'eau. A présent, Disney entend diversifier son offre afin d'élargir son audience et s'accorder sur ce que les enfants recherchent : du Iron Man, Transformers et du Willow Smith (la fille de Will qui fait un carton avec son tube Whip My Hair). Catmull et Lasseter ont précisé : "A moins que quelqu'un apporte une idée ou un point de vue neuf qui pourraient les ressuciter, nous n'avons désormais aucune comédie musicale ou conte de fées prévus."
Ces déclarations tombent toutefois au mauvais moment : les deux figures de Disney parlent de la fin des contes de fées alors que leur production Raiponce, tirée de l'histoire des frères Grimm, débarquent dans les salles. Leurs propos au Los Angeles Times ont donc tout l'air d'être de l'auto-sabotage !
C'est alors que sur le Facebook officiel de Disney, Ed Catmull est quelque peu revenu sur ce qu'il a dit : "Un titre du L.A. Times a rapporté de façon erronée que les contes de fées Disney sont du passé, mais je pense qu'il est important de rétablir les choses : ils sont bien vivants chez Disney et continuent cette semaine avec Raiponce, une relecture contemporaine d'une histoire d'amour légendaire. Nous avons de nombreux projets en développement pour les années à venir avec des nouveautés que le public appréciera !"
Avec cette annonce, Ed Catmull veut rassurer les spectateurs mais précisons que cette héroïne présente beaucoup de caractéristiques modernes : "Après la première princesse noire de La Princesse et la grenouille, les studios renouent cette année avec l'éternelle blonde aux yeux clairs, mais en lorgnant sur l'impertinence de Dreamworks (Shrek) et l'excellence narrative de Pixar (Nemo, Toy Story, Là-haut)", indique l'AFP. Nathan Greno, co-réalisateur de Raiponce, explique : "Nous aimons nos racines et l'héritage des classiques de Disney. Nous voulions prendre le meilleur de ces films et le mettre dans Raiponce mais sans retourner vers le passé. Nous ne voulions pas d'un film poussiéreux." D'ailleurs, précédemment intitulé Rapunzel comme le conte, le dessin animé a été rebaptisé Tangled (emmêlé en anglais), sorte de modernisation.
Toujours est-il que Raiponce, avec les voix dans la version française de Romain Duris (le bandit Flynn), Isabelle Adjani (Mère Gothel) et Maeva Meline (Raiponce) sera dans les salles dès le 1er décembre en 3D.
Ed Catmull, responsable des Studios Pixar Animation, a déclaré au Los Angeles Times qu'il y avait des cycles pour les genres et que les contes de fée pourraient revenir plus tard avec l'apport d'un regard neuf. La Princesse et la grenouille, pourtant un grand succès critique, était effectivement loin des scores d'un Toy Story 3 : 101 710 000 contre 413 450 000 dollars de recettes aux Etats-Unis.
Les histoires de princes et de princesses seraient démodées et les projets The Snow Queen (La Reine Blanche) et Jack and the Beanstalk (Jacques et le haricot magique) sont d'ailleurs tombés à l'eau. A présent, Disney entend diversifier son offre afin d'élargir son audience et s'accorder sur ce que les enfants recherchent : du Iron Man, Transformers et du Willow Smith (la fille de Will qui fait un carton avec son tube Whip My Hair). Catmull et Lasseter ont précisé : "A moins que quelqu'un apporte une idée ou un point de vue neuf qui pourraient les ressuciter, nous n'avons désormais aucune comédie musicale ou conte de fées prévus."
Ces déclarations tombent toutefois au mauvais moment : les deux figures de Disney parlent de la fin des contes de fées alors que leur production Raiponce, tirée de l'histoire des frères Grimm, débarquent dans les salles. Leurs propos au Los Angeles Times ont donc tout l'air d'être de l'auto-sabotage !
C'est alors que sur le Facebook officiel de Disney, Ed Catmull est quelque peu revenu sur ce qu'il a dit : "Un titre du L.A. Times a rapporté de façon erronée que les contes de fées Disney sont du passé, mais je pense qu'il est important de rétablir les choses : ils sont bien vivants chez Disney et continuent cette semaine avec Raiponce, une relecture contemporaine d'une histoire d'amour légendaire. Nous avons de nombreux projets en développement pour les années à venir avec des nouveautés que le public appréciera !"
Avec cette annonce, Ed Catmull veut rassurer les spectateurs mais précisons que cette héroïne présente beaucoup de caractéristiques modernes : "Après la première princesse noire de La Princesse et la grenouille, les studios renouent cette année avec l'éternelle blonde aux yeux clairs, mais en lorgnant sur l'impertinence de Dreamworks (Shrek) et l'excellence narrative de Pixar (Nemo, Toy Story, Là-haut)", indique l'AFP. Nathan Greno, co-réalisateur de Raiponce, explique : "Nous aimons nos racines et l'héritage des classiques de Disney. Nous voulions prendre le meilleur de ces films et le mettre dans Raiponce mais sans retourner vers le passé. Nous ne voulions pas d'un film poussiéreux." D'ailleurs, précédemment intitulé Rapunzel comme le conte, le dessin animé a été rebaptisé Tangled (emmêlé en anglais), sorte de modernisation.
Toujours est-il que Raiponce, avec les voix dans la version française de Romain Duris (le bandit Flynn), Isabelle Adjani (Mère Gothel) et Maeva Meline (Raiponce) sera dans les salles dès le 1er décembre en 3D.