Il y a quelques jours, une décision lourde était prise concernant la disparition du petit Émile, garçon de 2 ans et demi, disparu dans le Haut-Vernet, hameau dans les Alpes-de-Haute-Provence, depuis le 8 juillet dernier. Une information judiciaire était alors ouverte, et déjà l'enquête semble avoir pris une toute autre ampleur, selon les informations de BFMTV, ce vendredi 21 juillet. "Le ton a changé", apprend-on. Du côté du Vernet, "les questions sont plus incisives et la compassion a laissé place à l'extrême fermeté". Près de deux semaines ont passé, et la vingtaine d'enquêteurs de la section de recherches de Marseille travaille toujours de manière ininterrompue. Et les habitants du Haut-Vernet ont dû faire face une nouvelle fois à ces professionnels de l'interrogatoire. Notamment deux...
Un couple a en effet été entendu plusieurs heures ce jeudi 20 juillet, rapportent nos confrères. Pendant trois heures pour le mari et deux heures pour la femme, ils ont dû répondre aux questions incisives des enquêteurs. Qui sont-ils ? L'époux est en réalité le dernier à avoir vu le petit Émile. Le garçonnet jouait alors dans le hameau au moment où quelques instants plus tard, il s'est volatilisé. Lui et sa femme se sont absentés au moment de la disparition. "Pourquoi êtes-vous partis ? Où étiez-vous ? Qu'est-ce que vous avez fait trois jours avant ?", autant de questions auxquelles le couple a dû trouver réponse. Les enquêteurs ne négligent aucune piste, et relèvent la moindre hésitation ou appuient sur un détail qui pourrait clocher.
Cela fait plus de dix jours désormais que le petit Émile, 2 ans, a disparu au sein de ce petit hameau situé dans les Alpes-de-Haute-Provence, qui est d'ailleurs interdit d'accès aux visiteurs jusqu'à la fin du moins pour éviter "un tourisme malveillant". Dans son dernier numéro, paru en kiosque ce jeudi 20 juillet, Paris Match a cherché à comprendre les dessous de cette affaire, revenant notamment sur les derniers instants précédent la disparition du petit garçon. On apprend alors qu'il a été aperçu par deux individus en train de descendre une rue "très pentue", vers 17h15, et que l'un des deux témoins, un homme âgé d'une soixantaine d'années, "culpabilise de ne pas être intervenu". Ce dernier pensait qu'il serait alerté par son chien si quelque chose d'anormal se produisait, comme la présence d'un étranger. Mais alors que ce berger de Berne "réagit systématiquement" en cas de "danger", ce jour-là, l'homme avait oublié que son animal n'était pas là.