Par
Louise Martin
| Rédactrice
Koh Lanta, Les Marseillais mais aussi Mariés au Premier regards… Louise Martin est une télévore qui essaye, à ses heures perdues, de refaire les gâteaux qu’elle admire devant le Meilleur Pâtissier… mais elle ne risque pas de gagner le tablier bleu ! Les réseaux sociaux n’ont pas de secret pour elle, les derniers scoops, les dernières émissions, elle les connaît tous.
Près de neuf mois après la mystérieuse disparition du petit Émile, une mise en situation va avoir lieu, ce jeudi 28 mars, afin de permettre aux enquêteurs d'avancer. Une reconstitution des faits décisive pour tenter de découvrir ce qui s'est passé entre 16 h 30 et 18 h 30.
Disparition d'Émile, la mise en situation en cours : ce "laps de temps" qui intéresse les enquêteurs
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Le samedi 8 juillet 2023, peu avant 18 heures, Émile disparaît subitement dans le hameau du Haut-Vernet des Alpes-de-Haute-Provence. Depuis ce jour, et malgré des recherches intenses, le garçonnet âgé de deux ans et demi reste introuvable. Alors, que s'est-il vraiment passé cet après-midi où tout a basculé ?
Ce jeudi 28 mars, une "mise en situation" est organisée dans le hameau où le petit garçon s'est volatilisé. Au total, dix-sept personnes, dont des membres de la famille du garçon, participent à cette reconstitution des faits. Pour les enquêteurs, l'enjeu va être de mieux comprendre ce qui a pu se passer entre 16h30, l'heure approximative où Émile se serait réveillé de sa sieste, et 18h30, soit environ quinze minutes après que la grand-mère du garçonnet signale sa disparition à la gendarmerie.
Un "laps de temps" qui interroge
Pour le moment, la seule borne précise dont disposent les enquêteurs, est justement l'appel de la grand-mère. Il est alors 18h12. Selon les révélations de cette femme, Émile aurait disparu approximativement trois quarts d'heure plus tôt. Et selon deux témoins, le garçonnet se serait promené à une cinquantaine de mètres en contrebas de la maison des grands-parents, vers 17 heures ou 17 h15.
C'est précisément ce "laps de temps" qui pourrait être déterminant. En "rejouant" l'après-midi de la disparition du petit Émile, les enquêteurs vont tenter d'éclaircir certaines zones d'ombre, et d'identifier une possible faille, incohérence ou même un mensonge lors d'un témoignage.
Selon une source proche de l'enquête, citée par nos confrères du Parisien : "Cette mise en situation s'inscrit dans la continuité des perquisitions réalisées en novembre dernier quand les données de géolocalisation des téléphones et supports informatiques appartenant aux personnes présentes sur les lieux de la disparition avaient été saisies".
Le grand-père d'Émile dans le viseur des enquêteurs
Le grand-père maternel d'Émile devrait être surveillé de près lors de cette reconstitution des faits. Et pour cause,
de troubles informations sur le passé de cet homme, qui remontrent aux années 1990, ont récemment été dévoilées.
En plus d'être décrit comme étant autoritaire, sanguin et colérique, il s'est également retrouvé au coeur d'une enquête sur des violences soupçonnées dans une communauté religieuse du nord de la France, où il avait été éducateur.
En 2010, une information judiciaire a été ouverte pour des soupçons de maltraitance ou de violences sexuelles au sein de la communauté religieuse. Selon BFMTV, le grand-père d'Emile avait reconnu à l'époque avoir "parfois donné des gifles, mais ce n'était pas souvent". Son avocate, Isabelle Colombani, avait répondu à Libération à cette affaire qui a refait surface : "Le recul, il l'a pris. C'est aujourd'hui un homme de 59 ans, il n'a plus 26 ans. Il a eu une évolution personnelle, et la société aussi a évolué."