C'est un mystère que tous les Français aimeraient bien voir se résoudre. Le 8 juillet dernier, un petit garçon du nom d'Emile, deux ans et demi, a disparu à proximité de la résidence secondaire de ses grands-parents dans la commune du Haut-Vernet dans les Alpes de Haute-Provence où il passait des vacances. Aucune trace du petit garçon depuis. Quelques témoignages récoltés n'ont malheureusement pas permis de retrouver le petit garçon et l'enquête se poursuit.
Mardi 17 octobre, le Parisien était en mesure de confirmer qu'une perquisition au domicile d'un jeune agriculteur de 16 ans était en cours. Cette dernière s'est poursuivie ce mercredi 18 octobre jusqu'à la mi-journée, moment auquel les enquêteurs ont constaté qu'elle ne permettrait pas d'avoir un quelconque indice au sujet de la disparition du petit Emile. Le profil du jeune homme était pourtant idéalement suspect pour la plupart des habitants.
Celui que la police a un temps suspecté était connu comme quelqu'un vivant en marge de la société d'après des voisins. Ce fils d'apicultrice, avec qui il vit dans la maison perquisitionnée, était d'ailleurs déjà connu des services de police pour des délits mineurs. Il est également connu dans le village pour avoir une conduite imprudente et dangereuse sur son tracteur. D'après des informations obtenues par BFMTV, il a d'ailleurs déjà eu des accidents avec des touristes dans le secteur et roulerait beaucoup trop vite. Ces détails ne suffisent néanmoins pas à faire de lui le coupable. D'autant plus que l'hypothèse de la présence d'Emile dans une botte de foin, conséquence d'un accident agricole, n'est pas exclue à ce stade.
Dans ce genre de disparition très inquiétante, les enquêteurs font en général appel à des chiens de Saint-Hubert, une race réputée pour l'efficacité de son flair, souvent utilisée dans la recherche de personnes disparues. La police s'est servie de ces experts à quatre pattes pour tenter de retrouver la trace du petit Émile. En vain.
Dans un numéro d'Enquêtes criminelles, diffusé ce mercredi 18 octobre sur W9 et dont Gala dévoile un extrait en exclu, le chef de la brigade cynophile de la gendarmerie du Gard indique que la piste du kidnapping pourrait être une option. Si les chiens n'ont eu aucun mal à détecter l'odeur du petit garçon depuis le domicile des grands-parents jusqu'à une cinquantaine de mètres, ils perdent sa trace aux abords du lavoir du village. Un constat qu'un enlèvement par "quelqu'un de mal intentionné" pourrait malheureusement expliquer...