L'affaire de la disparition de Lina va-t-elle enfin connaître un dénouement ? Si l'adolescente de 15 ans n'a toujours pas été retrouvée, les dernières recherches ont permis de mettre en évidence l'identité d'un suspect : Samuel Gonin. Tout a commencé lorsqu'une voiture volée en Allemagne a été identifiée aux alentours du lieu de disparition de Lina. Intéressées par le véhicule, les autorités ont fini par le retrouver dans le sud de la France puis l'ont analysé. Ce dernier était alors conduit par Samuel Gonin faisant de lui le suspect numéro un.
Si cette avancée dans l'enquête était une source d'espoir pour les proches, notamment Fanny et Tao, mère et petit-ami de Lina, elle n'aura pas mis longtemps à s'évaporer. Quelques semaines plus tard, Samuel Gonin a mis fin à ses jours, laissant ainsi toutes les questions qui se posent concernant la disparition de Lina sans réponse.
Samuel Gonin ne pourra donc jamais répondre de potentiels actes qu'il a commis, mais des traces ADN de Lina ont été retrouvées sur le siège droit arrière du véhicule passé au crible par les enquêteurs. Le sac à main de la jeune femme a également été retrouvé dans la voiture, ne laissant que peu de place au doute concernant la culpabilité de Samuel Gonin. Et pourtant...
Ce dimanche 15 septembre, Sept à Huit a accordé l'un de ses reportages à l'enquête sur la disparition de Lina. Les journalistes de TF1 sont allés à la rencontre de Vincent, le voisin du dessous de Samuel Gonin. Et pour lui, aucun doute, le principal suspect n'a rien à se reprocher ou du moins, pas le meurtre de Lina : "Je n'y crois absolument pas. Pas du tout. Parce que ça ne colle pas du tout avec le personnage qu'il était." S'il admet que Samuel Gonin n'était pas tout blanc et qu'il "a fait des bêtises", pas de quoi lui faire porter le chapeau d'un potentiel crime : "Il était visiblement sous l'emprise de drogues, ça me paraît assez évident. Mais je ne le vois pas une seule seconde faire du mal à quelqu'un. Je ne l'imagine pas du tout avoir un délire de prédateur sexuel avec une gamine de 15 ans. Je n'arrive pas à l'imaginer avec le cadavre d'une gamine sur l'épaule. Marcher des kilomètres, l'enterrer et ensuite repartir, avoir une vie tout à fait normale, revenir ici... Ça ne colle pas."