À 42 ans, Doc Gynéco n'a pas encore dit son dernier mot. Alors que personne ne s'y attendait, le rappeur français connu pour ses tubes Viens voir le docteur, Dans ma rue, Né ici... publie une nouvelle chanson ce 30 juin. Un titre aux rythmes dansants et aux paroles moins légères intitulé Ça va aller. Passé par des périodes particulièrement délicates, soumis à de multiples addictions, Bruno Beausir (le vrai nom de Doc Gynéco) aborde ces "difficultés" dans son single et pour Le Parisien.
"J'ai fait beaucoup de mauvais choix, avoue-t-il avec honnêteté. Je suis un bon exemple pour ceux qui essaient de s'en sortir avec beaucoup d'erreurs. Je me suis intéressé à plein de choses. J'ai fait tout ce qu'il ne fallait pas faire"
Parmi les récentes épreuves, sa prestation très critiquée à l'Olympia en 2016. Doc Gynéco n'avait pas convaincu sur la mythique scène parisienne. "Je n'avais jamais fait de concert tout seul. Les gens chantaient, c'était une grande fête. Je me suis laissé embarquer. J'ai passé mon temps à aller dans la fosse avec eux. J'ai oublié tous les codes professionnels qui obligent à rester sur scène, bien sûr", admet le chanteur avec recul. Cette bonne énergie positive l'a pourtant laissé dans l'incompréhension lorsqu'il a découvert dès le lendemain les retours loin d'être unanimement positifs : "Je ne comprenais pas toutes les critiques sur les réseaux sociaux."
Malgré ses petits écarts et les déceptions qui en découlent, Doc Gynéco reste malgré tout un rappeur des années 90 de référence. Une position privilégiée qui a conduit les organisateurs de la tournée l'Âge d'or du rap français à le contacter. Une proposition que le Doc a refusée. "Je n'ai pas voulu. Je suis l'un des premiers à qui on l'a proposé. Mais je ne voyais pas l'intérêt", confie-t-il sur le sujet.
À présent plus posé, le rappeur aux cheveux gris tente au mieux de résister aux tentations qui l'entourent, "l'alcool, les pétards." "Il faut vraiment que je fasse attention. Il y a tellement de sollicitations. Ces démons me guettent toujours. N'importe quel vent peut m'y ramener", avoue-t-il sans se voiler la face. Courage, Doc Gynéco, ça va aller...
L'intégralité de l'interview de Doc Gynéco est à retrouver dans Le Parisien en kiosques le 30 juin 2017.