Le 20 février dernier, Eglantine Eméyé annonçait la mort de son fils cadet Samy. Il n'était âgé que de 17 ans mais avait été diagnostiqué hémiplégique du côté gauche et autiste à l'âge d'un an. Obligé d'être suivi toute sa vie pour ses troubles sévères, il résidait depuis 2013 dans une clinique spécialisée à Hyères. L'animatrice venait alors lui rendre visite autant qu'elle le pouvait, en dépit des centaines de kilomètres qui les séparaient, ce qui avait fini par affecter ses relations avec son aîné Marco (né en 2003).
Depuis la disparition de Samy, Eglantine Eméyé ne s'est que très peu exprimée sur le sujet mais, dans la journée de samedi, elle n'a pas pu s'empêcher de se saisir de son compte Instagram pour rendre hommage à son défunt fils à l'occasion de son anniversaire. "Aujourd'hui 5 août, tu devais avoir 18 ans", a-t-elle écrit en s'adressant directement en lui. Et de poursuivre avec regret : "J'avais imaginé une belle fête avec toute la famille, de jolies couleurs, de la musique mais avec des pauses pour que tu supportes tout ça. Et du chocolat pour te faire rire aux éclats. Cela faisait des mois que je pensais à cet anniversaire pas comme les autres. Tu n'auras jamais 18 ans..."
Comme je suis triste...
Eglantine Eméyé a ensuite laissé parler sa peine toujours aussi vive, cinq mois après le décès de Samy causé par un accident vasculaire dans la moelle épinière. "Je n'ai pas eu le temps de me préparer, je ne comprends toujours pas. Que tu me manques et comme je suis triste... Je t'aime mon Samy. Toujours. Où es tu ? Tu m'as appris tellement, la patience, la ténacité, grandir, mûrir, m'ouvrir aux autres, à la différence, aimer. Mon coeur saigne et je sais que celui de Marco aussi", lit-on encore en légende de sa publication où différentes photos de Samy retraçant sa courte vie ont été dévoilées.
Terrassée par le chagrin, Eglantine Eméyé ressent néanmoins une certaine forme de soulagement depuis la mort de son enfant très malade. "Dans cet état de handicap, le corps s'use, il se fatigue. Donc oui, une part de moi s'accroche à cette idée que, peut-être, il ne souffrira plus jamais", avait-elle confié dans BFM Story en avril dernier.