A la fin du mois de février dernier, Eglantine Eméyé a annoncé une bien triste nouvelle. Son fils Samy est décédé à l'âge de 17 ans. L'adolescent avait été diagnostiqué hémiplégique du côté gauche et autiste à l'âge d'un an et résidait depuis 2013 dans une clinique spécialisée à Hyères. Sa célèbre maman venait bien sûr lui rendre visite autant qu'elle le pouvait, en dépit des centaines de kilomètres qui les séparaient. Un effort qui a forcément affecté ses relations avec son aîné Marco, né en 2003.
Ce mercredi 24 mai, la présentatrice invitée de la matinale de France Inter, a ainsi justement tenu à souligner que ce dernier avait lui aussi évolué "au contact quotidien" de son frère autiste. "On ne pense pas assez à la fratrie de nos enfants autistes ou handicapés. Ils sont évidemment terriblement impactés, leur quotidien ne peut pas être le même qu'un enfant normal", a-t-elle confié. Et de donner un exemple poignant : "Quand je partais tous les 15 jours voir Samy, Marco me disait : 'Tu pars encore ?' Je dis : 'Mon amour, Samy aussi a le droit à sa maman', 'Oh oui c'est vrai, il a tellement pas de chance, moi je t'ai tout le reste de la semaine et c'est pas juste'".
Et même si ce quotidien relevait d'une certaine "normalité" pour Marco, Églantine Éméyé est heureuse que son aîné aborde désormais une nouvelle manière de vivre depuis la mort de Samy. "Il a découvert ce que c'était qu'une maison calme, que de prendre un petit-déjeuner avec sa mère avec laquelle il pouvait parler. À table, on n'avait jamais le temps de parler avec mon fils, on était très, très occupés par le fait de réussir à faire avaler une bouchée à Samy qui bougeait dans tous les sens, qui criait, qui se frappait... Tout d'un coup, sa vie à lui a changé, mais il en a beaucoup culpabilisé lui-même, énormément", a-t-elle expliqué au micro de la radio publique.
Un trouble très particulier
En avril dernier, celle qui co-anime Le monde de Jamy sur France 3 depuis 2018 avait clarifié dans l'émission BFM Story que l'autisme de Samy n'avait rien à voir avec sa disparition précoce. "Je tiens à préciser que ce n'est pas parce qu'on est autiste qu'on décède à 17 ans, ça n'a rien à voir. Samy avait un trouble très particulier, un accident vasculaire dans la moelle épinière. Ce n'est pas du tout lié à l'autisme".