Sa disparition a provoqué une onde de choc dans le monde du football. Didier Roustan est mort dans la nuit de mardi 10 à mercredi 11 septembre, à l'âge de 66 ans, des suites d'un cancer du foie fulgurant. Alors que ses obsèques se tiendront le 20 septembre, à Cannes, son fils Dimitri a brisé le silence dans les colonnes de Nice Matin.
Le football, il pouvait en parler des heures durant. En revanche, quand il s'agissait de sa vie personnelle, le journaliste de L'Equipe préférait rester discret. Mais le 11 septembre dernier, Olivier Ménard a évoqué sa famille en direct. Il a transmis ses amitiés à son fils Dimitri, sa fille Charlotte, la mère de ses enfants "restée avec lui", ainsi que sa compagne Louise, "remarquable et magnifique". Et le 18 septembre, c'était au tour de son garçon de s'exprimer, dans Nice Matin, deux jours avant les funérailles qui se dérouleront à Notre-Dame-des-Pins de Cannes.
"C'était quelqu'un de sincère et un gros travailleur qui allait coûte que coûte au bout des choses. Et, plus que tout, il aimait sa famille. Nous étions très soudés", a confié le jeune homme dans un premier temps. Dimitri a ensuite précisé que malgré sa passion pour son travail, il ne perdait jamais de vue le bonheur de ses proches et prenait toujours du temps pour eux. "Quand j'étais enfant et qu'il voyageait beaucoup, il m'appelait tous les soirs. C'était très important pour lui. Il protégeait beaucoup sa vie privée", s'est-il souvenu.
Dimitri a ensuite confié que son amour pour le ballon rond, il avait tout fait pour le lui transmettre : "Il m'a enseigné l'art du foot. C'est en grandissant à ses côtés que je suis aussi devenu mordu de ce sport. Quand je suis né, ma mère m'a raconté que très tôt, mon père a mis à mes côtés un petit ballon de foot. C'était plus qu'une passion. Il en parlait à travers des récits qui ont fait sa légende. Il était notamment connu pour ses digressions." Un homme passionné et passionnant qui était aussi bon au travail que chez lui. "Il était le même à la maison. Il m'appelait régulièrement 'doudou' devant nos collègues de travail, par exemple. C'était plus fort que lui", a-t-il conclu avec émotion.