Elle met les choses au clair. La chanteuse et comédienne Elisa Tovati a décidé de sortir du silence suite au buzz sur la Toile après la diffusion d'une séquence vidéo dans laquelle on la voyait péter un plomb. Elle a choisi de s'exprimer auprès du Parisien.
Le 12 juillet 2019, les internautes français découvraient les images peu convaincantes d'Elisa Tovati en train de tout casser au sein du restaurant Shirvan, Café Métisse, situé dans le 8e arrondissement de Paris. À 43 ans, la chanteuse a été filmée en train de "saccager" l'établissement après s'être "disputée" avec son label. "Vous ne trouvez pas ça un peu brutal de dire ça à une artiste. Je vends pas de la glace Miko, je suis une artiste. Allez vous faire foutre avec votre musique de merde. Moi j'ai donné ma vie pour la musique", s'était-elle insurgée, après que son label a insinué qu'il était préférable qu'elle laisse le single à quelqu'un de plus jeune, en l'occurence la talentueuse chanteuse Angèle.
Pas dupes, les internautes avaient vite crié au fake. Le 13 juillet 2019, la chanteuse a avoué au Parisien que cette scène de liesse était en réalité tournée pour les besoins d'un de ses clips. "Nous étions en fait en train de tourner mon nouveau clip dans ce restaurant. Dans la chanson La machine, je dénonce la brutalité avec laquelle les artistes sont parfois traités. Comme des produits de consommation. En ce moment, quand tu fais de la chanson française ou de la variété, que tu as dépassé les quarante ans, surtout une femme, les médias, les réseaux sociaux et parfois les maisons de disques te font comprendre que tu as dépassé la date de péremption. Je connais d'excellentes chanteuses qui ont été remerciées du jour au lendemain. Je voulais que ce clip soit aussi violent que cette réalité, pour marquer les esprits. J'ai pété les plombs pour tous les artistes qui n'osent pas le faire", a t-elle expliqué à nos confrères.
Elle indique également avoir tourné ce clip sans prévenir sa maison de disque, dans l'intention de casser son image. "Parce qu'on nous colle des étiquettes insupportables. Moi, je suis depuis vingt ans Chochana Boutboul [son personnage dans La Vérité si je mens, NDLR], la girl next door, lisse et souriante. Je voulais montrer que je pouvais aussi casser cette image", poursuit-elle. Une belle promotion pour son nouveau single.