Cette rentrée marque un nouveau départ pour Thomas Sotto. Après trois ans aux commandes de Télématin, d'abord auprès de Julia Vignali puis dernièrement en coanimation avec Marie Portolano, il a tiré sa révérence et rejoint RTL. Un départ survenu peu après qu'une polémique a éclaté. En effet, comme le révélait une enquête de Télérama en juillet dernier, une sale ambiance régnait en coulisses de Télématin. En partie à cause du comportement jugé "irrespectueux" ou encore "dénigrant" de Thomas Sotto, présenté comme tyrannique. Pour la première fois, il se livre sur le sujet.
C'est auprès de l'AFP que le journaliste de 51 ans s'exprime. L'occasion pour lui de faire taire les mauvaises langues qui le disait parti pour limiter la casse. Il assure ainsi que son départ de Télématin n'a aucun lien avec l'enquête de Télérama. Toutefois, il avoue avoir été submergé par ces témoignages le concernant. "Du point de vue personnel, intime, ça a été d'une violence inouïe", avoue-t-il tout en précisant qu'une matinale peut engendrer de l'exigence, du stress et une certaine pression. Quant aux accusations portant notamment sur ses "colères froides", Thomas Sotto s'explique enfin. "Je ne suis pas parfait", lance-t-il. "Est-ce qu'une ou deux fois, j'ai pu blesser des gens ? Peut-être. Mais ce n'est pas du tout une généralité, ça ne reflète pas la réalité. J'ai trouvé ça extrêmement blessant et très injuste. Ma porte est toujours ouverte. Je m'étonne de la méthode qui consiste à aller raconter des choses sous couvert d'anonymat."
Rappelons qu'il avait été contacté par Télérama au moment de l'enquête. Il avait ainsi reconnu une certaine rigueur, avec ses mots. "Je veux qu'on joue le ballon. Et, si on perd, ce n'est pas grave. Ce que je n'aime pas, c'est quand on n'a pas tenté. Est-ce que je mets la pression sur mes équipes ? Oui, sans doute, parce que cela fait partie de mon boulot", avait-il ainsi lancé. Rappelons que Thomas Sotto cumulait deux casquettes sur l'émission : il était coprésentateur mais aussi directeur éditorial. Des rôles qui appartiennent au passé désormais.