Forte d'une communauté de 7,3 millions d'abonnés sur Instagram, l'actrice américaine Ellen Pompeo n'a pas hésité une seule seconde à profiter de cette vitrine médiatique pour relayer un message important : celui du respect du confinement dans la lutte contre le Covid-19.
Jeudi 2 avril 2020, Ellen Pompeo a ainsi posté une vidéo prise chez elle, au téléphone, dans laquelle elle s'adresse à ses fans. "On m'a demandé de faire une nouvelle vidéo pour dire à tout le monde de rester à la maison. Je reçois beaucoup, trop même, de coups de fil et de mails, de médecins et infirmières de mon entourage, même du gouverneur de New York [le démocrate Andrew Cuomo, NDLR] via son bureau qui m'a demandé de l'aide, une nouvelle fois, pour faire passer le mot à tout le monde : restez chez vous. Par pitié !", a déclaré l'actrice de 50 ans, qui s'est filmée à la maison au naturel, alors qu'elle est au chômage technique depuis que les plateaux de tournage sont à l'arrêt. L'occasion de passer plus de temps avec ses enfants, Stella Luna (née en 2009), Sienna May et Eli Christopher (nés d'une mère porteuse en 2014 et en 2016).
Ellen Pompeo, qui incarne le personnage de Meredih Grey depuis 2005 dans la série médicale à succès Grey's Anatomy, a ajouté : "Les professionnels de santé, les médecins, les infirmières, tous ceux qui travaillent dans un hôpital sont à bout de souffle et maintenant ils en meurent. Nous n'en faisons pas assez. Tout le monde, restez chez vous. Et si vous connaissez quelqu'un qui ne prend pas cela sérieusement, parlez-lui. Nous devons nous confiner. Ce n'est pas le plus dur à faire."
Du côté de la production de Grey's Anatomy, elle a annoncé un don généreux : "Nous faisons don de nos stocks de robes et de gants. Nous sommes submergés de messages de remerciements de nos employés de santé pendant cette période incroyablement difficile, et en plus de nos dons, nous allons faire notre job pour les aider en restant chez nous."
Le bilan aux États-Unis s'alourdit de jour en jour et le décrié président républicain Donald Trump a estimé qu'une fourchette de "100 000 à 200 000 morts" à la fin de la pandémie de coronavirus serait le signe qu'ils ont fait "un bon travail". Les experts américains estiment que le pire scénario pourrait coûter la vie à des millions de citoyens outre-Atlantique...