Emily Ratajkowski a fait de son physique son principal fond de commerce. La bombe qui se revendique féministe a reconnu lors d'une récente interview pour le magazine australien Oyster que sans sa plastique de rêve, elle n'en serait sans doute pas là où elle est aujourd'hui. "Je crois que ma carrière n'aurait pas décollé si je n'avais pas ce physique-là", a-t-elle reconnu.
En revanche, la jeune femme de 25 ans a insisté sur le fait qu'avoir de tels atouts physiques pouvait parfois être pesant. Elle a expliqué avoir "travaillé très dur" pour ne plus être affectée par le jugement des gens. Emily a regretté qu'on la juge souvent uniquement sur son physique mais, plutôt que de s'en prendre à ses détracteurs en particulier, elle s'est attaquée à la société en général, dénonçant les stéréotypes que cette dernière perpétue à propos des femmes, comme si on ne pouvait pas être jolie et talentueuse à la fois.
Plutôt que de se laisser faire, la bombe a choisi de se battre et d'exploiter sa féminité pour booster sa carrière. Après avoir connu le succès grâce à son passage torride dans le vidéo-clip Blurred Lines de Robin Thicke, elle a inondé le web de son physique ravageur, multipliant les clichés dénudés sur sa page Instagram. Forte de cette petite notoriété, elle a fini par décrocher un rôle dans les films Gone Girl et We Are Your Friends. Une stratégie qui fait grincer des dents, certains lui reprochant d'entretenir ainsi le sexisme plutôt que de le dénoncer.
"Je ne pense pas être complice pour autant. Les femmes aujourd'hui ont la possibilité de vouloir se sentir sexy pour elles-mêmes, et pour personne d'autre. Je ne crois pas que cela ait été le cas lors de la révolution qu'a faite Gloria Steinem dans les années 60. Je ne pense pas que beaucoup de femmes aient voulu être sexy pour leur propre plaisir alors qu'aujourd'hui, c'est bien plus commun", a-t-elle ajouté. Une liberté qui peut parfois lui porter préjudice, en témoigne son récent clash avec le photographe Jonathan Leder.
Coline Chavaroche