Tout juste de retour d'Allemagne, où ils ont assisté en cette fin de semaine au sommet du G20, Brigitte et Emmanuel Macron ont reçu samedi 8 juillet le Premier ministre australien Malcolm Turnbull et son épouse Lucy pour un dîner de travail au palais de l'Elysée.
Quelques heures auparavant, les deux couples se trouvaient donc à Hambourg, d'où ils ont pris l'avion présidentiel, avant d'atterrir ensemble à Paris. Très heureux d'accueillir son homologue, le président de la République l'a patiemment attendu sur le perron de l'Elysée, sa femme se tenant à ses côtés. Vêtue d'un haut et d'un pantalon noir, d'une veste beige et chaussée d'une paire d'escarpins assortis, la première dame de France est apparue très souriante tandis qu'elle conversait avec son mari. Complices, Brigitte et Emmanuel Macron ont échangé quelques mots avant d'accueillir chaleureusement leurs invités.
Le dîner a été précédé à 18h15 d'une déclaration de presse conjointe. Dans son discours, Emmanuel Macron a rappelé le "lien très particulier" qui unit depuis plusieurs décennies la France à l'Australie, qui entretiennent une "relation bilatérale" autour de nombreux "défis contemporains", notamment sur la lutte contre le terrorisme. "Nous avons ensemble passé deux jours au G20, je crois pouvoir dire que sur tous les grands défis contemporains, nos deux pays se trouvent côte-à-côte. Sur le sujet de la lutte contre le terrorisme, la France et l'Australie partagent des visions extrêmement communes faites d'un grand réalisme et d'un grand pragmatisme et je crois que notre G20 a permis de vraies avancées et je sais que, qu'il s'agisse de la lutte la propagande sur Internet comme du contrôle des flux financiers, nous avons défendu la même vision des choses, jamais réductrice mais en tout cas toujours exigeante. C'est la même vision qui nous unit, d'ailleurs, dans le cadre de la coalition contre Daech où nos deux pays sont impliqués ; l'Australie est un partenaire majeur dans cette coalition, puisque nous nous battons ensemble au Levant pour frapper justement le mal à la racine avec d'ailleurs des relations militaires, de renseignements qui sont, je crois pouvoir le dire ici exemplaires", a-t-il déclaré.
L'homme politique de 39 ans a fermé son discours sur une note d'espoir, rappelant l'importance de continuer à croire en l'avenir commun. "Je crois qu'il existe un proverbe aborigène qui dit que ceux qui ont cessé de rêver sont perdus ; je crois pouvoir dire qu'à un moment où beaucoup de gens doutent, où beaucoup de gens considèrent que rêver est devenu trop compliqué ou peut-être nécessaire pour le lendemain ou le surlendemain mais qu'il faut d'abord s'occuper des petites affaires quotidiennes ou céder au cynisme, nous, nous avons décidé de rêver, de rêver ensemble et donc j'ai bonne confiance dans notre avenir commun et je crois que nous ne sommes pas perdus", a-t-il conclu.