Il avait été invité par Emmanuel Macron à le rejoindre aux Mureaux mardi 20 février, à l'occasion de sa venue dans les Yvelines avec la ministre de la Culture Françoise Nyssen. Yassine Belattar a fini au poste de police.
Interpellé aux alentours de 11h à quelques mètres de la médiathèque des Mureaux comme l'a confirmé l'AFP, l'humoriste de 35 ans s'est vu reprocher de s'en être pris à un policier qui encadrait le déplacement du président de la République. Selon le parquet, Yassine Belattar s'est emporté contre l'agent après s'être vu refuser l'accès au déplacement présidentiel.
Placé en garde à vue pour "outrage sur personne dépositaire de l'autorité publique", l'humoriste a été remis en liberté en fin d'après-midi dans le cadre d'une composition pénale, selon une source policière. Cette mesure alternative aux poursuites, qui s'applique lorsque la personne reconnaît les faits reprochés, permet d'éviter un procès.
Interrogé par l'AFP après sa garde à vue, Yassine Belattar a invoqué un "malentendu", expliquant qu'il était arrivé trop tard pour rejoindre le cortège présidentiel. L'humoriste avait précédemment accompagné Emmanuel Macron aux Mureaux durant sa campagne. "Une policière m'a fait une remarque très désobligeante devant mes enfants, je lui ai répondu, et on s'est tous retrouvés au commissariat, a-t-il relaté. Même dans mon humour, j'ai beaucoup d'estime pour les policiers. Le principal événement de cette journée, c'est qu'Emmanuel Macron s'est rendu aux Mureaux."
L'humoriste s'est également exprimé sur Twitter, publiant dans la soirée un simple "Ça va, bonne nuit".