Ce samedi 7 mai 2022, se tient la cérémonie d'investiture d' Emmanuel Macron, quelques jours après sa réélection du 24 avril face à son adversaire d'extrême droite Marine Le Pen. Avec son parti Renaissance - nouveau nom de La République en Marche -, le dirigeant français fait face à cinq nouvelles années qui promettent d'être intenses avec la réforme des retraites, le pouvoir d'achat et le dérèglement climatique, alors que se déroule la guerre en Ukraine et que le monde tente de s'en sortir avec le virus de la Covid-19.
Face à tous ces enjeux, celui qui a du mal à trouver son Premier ou sa Première ministre peut compter sur une femme, la seule et l'unique : Brigitte Macron. Entre eux, c'est fusionnel, les citoyens l'auront bien compris après un premier mandat où les amoureux n'ont cessé de s'échanger des marques d'affection. Mariés depuis 2007, ils ont fait fi de leur écart d'âge (vingt-quatre années) devant leurs deux familles comme devant tous les Français et Françaises. Symbole de leur union si solide depuis quinze ans, l'alliance de leur mariage mais pas seulement. Emmanuel Macron porte un autre bijou à sa main droite. Le magazine Gala est revenu sur l'origine de ce précieux anneaux qu'il a souvent trituré lors de ses moments de nervosité : il lui a été offert par la première dame "lors du stage du jeune énarque au Nigeria".
Jean-Marc Simon, alors ambassadeur de France au Nigeria, s'était confié dans L'Express sur le stage du jeune Emmanuel Macron en 2002, il a alors 24 ans : "J'ai vu débarquer, début 2002, un jeune type frais, propre sur lui, petit costume gris cintré. Bref, le physique du gendre idéal. Il était brillant sur tous les sujets. Spontané, aimé de tout le monde, du policier nigérian en faction devant la chancellerie à mon premier conseiller. Avec une faculté d'écoute et d'empathie exceptionnelle. Sans doute a-t-il fait ce choix pour approcher un continent qu'il connaissait mal. Et, à vrai dire, le Nigeria n'était pas la porte d'entrée sur l'Afrique la plus aisée qui soit. En deux ans, je n'y ai pas vu passer un ministre français... Lui ne m'a paru prisonnier d'aucune certitude. Il était là pour observer et comprendre."
Une avalanche d'éloges pour celui qui deviendra vingt ans plus tard une deuxième fois président de la République avec 58,5% des voix. Jean-Marc Simon doit aujourd'hui se dire qu'il avait déjà tout compris du brillant avenir qui attendait Emmanuel Macron : "A la fin de son séjour, je disais volontiers que je pourrais me séparer de tous mes collaborateurs, de mon bras droit jusqu'au gardien, en passant par le consul, le comptable et l'attaché de presse, pour n'en garder qu'un : lui. Et qu'il ferait tout le boulot tout seul, et très bien." Un séjour donc marquant pendant lequel il a pu garder un lien symbolique avec celle qu'il aime, à travers cette première alliance.