C'est une visite qui acte le réchauffement des relations entre la France et le Maroc. Depuis ce lundi 28 octobre, Emmanuel Macron se trouve dans la capitale du pays, Rabat, avec la Première dame, Brigitte Macron et une délégation d'invités constituée de noms très prestigieux, à commencer par Jamel Debbouze ou encore Gérard Darmon. Dans cette liste, on trouve également Bernard-Henri Lévy et sa femme, Arielle Dombasle, ou encore le judoka Teddy Riner , le journaliste Bernard Montiel ou l'animateur et journaliste Ali Baddou.
Ce mardi 29 octobre, Emmanuel et Brigitte Macron se sont notamment rendus au Mausolée de Mohammed V à Rabat. Si tout semble se passer à merveille entre le chef de l'État et son homologue le roi du Maroc Mohammed VI, un nom parmi les personnes invitées à faire partie de la délégation française fait réagir la classe politique, et principalement l'extrême droite. "Comment ce prétendu humoriste, condamné pour menaces de mort, proche des antisémites du CCIF, peut-il être présent à un voyage de cette importance en compagnie du président de la République ? C'est aussi irrespectueux pour la France que pour le Maroc", a écrit sur X (anciennement Twitter), le président du Rassemblement national, Jordan Bardella à propos de la présence de Yassine Belattar au sein de cette délégation.
Mis en examen pour "menaces de mort" et "harcèlement moral" il y a plusieurs années, Yassine Belattar est connu pour son humour très politisé et sa bonne relation avec le président de la République. Même son de cloche du côté de la députée européenne Marion Maréchal, qui s'attaque de son côté au style vestimentaire de l'artiste de 42 ans, photo à l'appui. "Yassine Belattar, qui plus est en survêtement, ne représente pas la France. Ce condamné à 4 mois de prison ferme pour menaces de mort, qui est aussi un compagnon de route des islamistes, fait honte à la délégation française en visite au pays ami qu'est le Maroc", lance celle qui a quitté le parti d'Éric Zemmour pour lancer le mouvement Identité Libertés.
De son côté, l'Elysée se défend d'avoir voulu cacher la présence de l'humoriste lors de cette visite au Maroc puisqu'elle assure avoir diffusé une deuxième liste d'invités dans laquelle il figure bien. De son côté, l'humoriste a tenu à réagir à la polémique sur Instagram en publiant une story avec quelques mots simples. "Un moment historique, pas besoin d'en faire d'histoires", écrit-il avant d'ajouter le mot "fier" puis une seconde story avec les drapeaux de la France et du Maroc et un emoji coeur.