En 2009, Emmanuel Moire a vécu une terrible épreuve : le décès de son frère jumeau Nicolas. Six ans après ce drame, le chanteur a évoqué cette catastrophe sur le plateau de Toute une histoire (France 2), mais ne s'attendait pas à craquer face à Sophie Davant.
Le 12 janvier 2009, le frère d'Emmanuel Moire s'est fait renverser par une voiture et s'est trouvé plongé dans le coma pendant quinze jours. "Cliniquement, le cerveau était perdu. Donc, soit on le gardait en vie sans savoir exactement quelle personne nous allions récupérer, soit on le laissait partir. Avec mes parents, nous avons fait ce choix", a expliqué le chanteur.
Des semaines qui ont suivi l'accident, Emmanuel Moire se souvient surtout du jour où, avec ses proches, il a pris cette terrible décision. "Je me souviens avoir eu un moment avec lui dans la chambre, lui avoir tenu la main. Son corps était encore chaud car il était encore vivant à ce moment-là. Et justement, je me souviens quelques jours après la cérémonie lui avoir une nouvelle fois tenu la main, mais cette fois, le corps était froid. Ça m'a vachement marqué", déclare-t-il.
C'est alors que Sophie Davant a proposé à Emmanuel Moire de visionner des images d'archives le montrant en pleine conversation téléphonique avec son frère. Une vidéo qui n'évoquait rien à l'interprète de Sois tranquille. Mais en découvrant les images, et, surtout, en entendant la voix de son jumeau Nicolas, avec lequel il parlait alors de leurs parents, le chanteur a fondu en larmes, faisant même ses excuses au public en attendant de retrouver ses esprits. "Là, c'est particulier car c'est un souvenir qui correspond à une période très forte. Aujourd'hui, ça fait six ans que mon frère n'est plus là. Je pense qu'il m'a fallu trois ans pour faire le deuil. Au début, j'étais en colère car je ne comprenais pas pourquoi cela m'arrivait et pourquoi ça se passait à l'aube de nos 30 ans. Je trouvais ça injuste, car ce n'est pas dans l'ordre des choses", a-t-il déclaré avec émotion.
Marqué par ce terrible événement, Emmanuel Moire a lui-même conclu son intervention de la plus belle façon qui soit : "Avant que je ne perde mon frère et que je ne travaille dessus, je n'avais pas conscience que j'étais jumeau."