Alors que personne ne se doutait du mal qui la rongeait, Énora Malagré a révélé, en février 2017 sur le plateau de Touche pas à mon poste (C8), souffrir d'endométriose, une maladie gynécologique entraînant de fortes douleurs et des problèmes de fertilité. Un peu plus d'un an après, l'ancienne chroniqueuse de Cyril Hanouna se livre plus en détail sur son mal-être via son blog, La WTF (Women Trend Family).
Énora Malagré, 37 ans, confie alors s'en être longtemps voulu de ne pas avoir d'enfant. "Ce corps inefficace, je l'ai malmené, parfois torturé, je l'ai puni. Mon corps qui était ma force, ma danse, je l'ai meurtri. À coups de nuits blanches, d'alcool et de substances. Puisqu'il est inutile, autant en faire une épave, ça rend presque sublime sa déchéance", écrit-elle alors.
Face à un désir de maternité inassouvi, la jeune femme a alors tenté de se convaincre qu'un petit être grandissait en elle le temps d'un instant. "Parfois, j'ingurgitais des quantités de nourriture astronomiques pendant des semaines pour que mon ventre grossisse. Une fois positionnée devant la glace, je rêvais d'un ventre rempli de vie, raconte-t-elle. Je mettais mes mains sur lui, mimant les mouvements circulaires d'une future maman... Et puis, je respirais et l'illusion disparaissait, me laissant seule avec mon ventre rempli de rien."
Une situation qui rend Énora Malagré "triste et amère". La jolie blonde a finalement récemment passé un cap en prenant la décision de "pardonner" à son corps, "de prendre davantage soin de lui". "J'ai décidé d'accepter sa radinerie et ce présent qu'il tarde à m'offrir. J'ai décidé d'arrêter de jouer les gosses en colère pour devenir la femme que je m'interdisais d'être. Une femme sans enfant, pour l'instant, mais à la vie bien remplie. Remplie de vie. La mienne", conclut-elle.
Pour rappel, la jolie blonde avait émis l'hypothèse de se faire retirer l'utérus. Mais après avoir évoqué l'idée d'une hystérectomie, elle avait été ramenée à l'ordre par son gynécologue qui lui avait appris que la maladie pouvait persister malgré l'ablation de son utérus. "Figurez-vous que cette satanée maladie s'étend dans la vessie, dans les jambes... On se retire l'utérus mais malheureusement les nodules continuent d'exister ailleurs et la douleur est toujours là", avait-elle expliqué.