Sale gosse de Touche pas à mon poste, féministe grande gueule et tête brûlée insoumise, Enora Malagré fait partie de ces personnalités du PAF que l'on remarque, qui marquent. Qu'on l'aime ou qu'on ne l'aime pas, c'est une figure qui intrigue, que l'on regarde comme une bébête curieuse, un OVNI qui se fait un nom en télé, sous le regard bienveillant de celui qu'elle aime appeler "papa Hanouna".
À partir de ce vendredi 28 mars, elle prendra en solo les rênes de Derrière le poste, un divertissement en prime time. Une première pour la jeune et jolie Bretonne au caractère bien trempé et à l'intégrité à toute épreuve. Enora Malagré s'est confiée au magazine Gala - en kiosques ce mercredi 26 mars - sur ses rapports parfois complexes avec les hommes, mais aussi sur sa perception d'elle-même et ses projets personnels.
"Ceux qui me voient comme une baby-doll n'ont jamais passé 48 heures avec moi. Parce que la vérité, c'est que derrière la lolita se cache un routier. Il faut que je puisse composer avec ça", analyse-t-elle. Aussi, pour se retrouver et travailler sur qui elle est vraiment, Enora n'a pas hésité à s'entourer d'un professionnel : "Je vais voir un psy une heure par semaine depuis cinq mois. Je travaille tellement que je n'ai plus le temps de réfléchir sur moi. (...) Alors le psy, c'est le temps que je m'accorde pour essayer de me rassembler, de me ressembler", estime-t-elle avec cohérence.
Une quête permanente d'identité qui l'a poussée à sortir avec des femmes durant son adolescence - comme elle l'a évoqué à plusieurs reprises précédemment - et qui complique son rapport aux hommes, aujourd'hui encore : "Je suis dans la défiance, c'est compliqué pour moi, le rapport aux hommes. Je n'ai pas de sexfriend ou de coup d'un soir, je suis très sage."
Enora Malagré semble attendre l'homme de sa vie, le prince charmant, comme beaucoup d'autres femmes de son âge. Elle reconnaît : "Ce serait le rêve de ma vie d'avoir des enfants. J'en imagine bien deux ou trois. Avec un homme gentil. Avant, j'aimais bien les bad boys. Aujourd'hui, à 33 ans, je sais que c'est une vraie qualité, la gentillesse, ça me touche."
Joachim Ohnona
Interview à retrouver en intégralité dans le dernier numéro du magazine Gala.