Paget Brewster, alias Emily Prentiss, est de retour dans Esprits criminels ! Un come-back difficile à croire, son personnage ayant été battu, torturé et enterré. En tout cas, la jolie brune de 48 ans est ravie de revenir sur les écrans.
Présente au festival de télévision de Monte-Carlo, Paget Brewster a fait savoir que son bonheur est malheureusement entaché par le fait qu'il résulte du départ d'un acteur emblématique du programme, Thomas Gibson (l'agent Aaron Hotchner), exclu du tournage après une altercation avec un scénariste. "'L'incident' a eu lieu et on m'a demandé de rester. J'avais le sentiment de rentrer à la maison. Je connaissais tout le monde, j'ai retrouvé mes amis - même si nous étions restés en contact. Je suis fière aussi de revenir en tant que chef, avec du pouvoir. C'est bien pour moi et bien pour l'image des femmes !", confie-t-elle à TVMag.
Et pour ce retour presque inespéré, Paget Brewster ne cache pas avoir très bien négocié son nouveau contrat : "J'ai dit: 'Ok, mais il va falloir me donner une augmentation, et je veux garder ma série comique en parallèle.' Désormais, j'ai le droit de faire tout ce que je veux ! J'ai eu envie de recommencer, de retrouver mes amis. Je n'ai jamais vu les personnes qui m'ont virée et tellement fait souffrir. Elles sont dans leur bureau, dans un immeuble. Maintenant elles ne comptent plus. J'aime les gens avec qui je travaille. Maintenant tout est parfait !"
Dans les colonnes du Parisien, le comédienne évoque la victoire de Kirsten Vangsness (alias Penelope Garcia) et A.J. Cook (sous les traits de Jennifer "J. J." Jareau) contre la production afin d'obtenir les mêmes salaires que leurs partenaires masculins. Fière de ses consoeurs, Paget Brewster explique : "Au départ, vous signez un contrat de sept ans pendant lesquels il n'y a pas d'augmentation. Et après il apprendre à négocier. (...) Il faut être prête à partir si on n'obtient pas gain de cause. C'st comme ça que les hommes obtiennent des augmentations, eux ! Et il n'y a pas de raison pour que les actrices soient moins payées qu'eux. Ce n'est pas ce que nous désirons, juste ce que nous méritons."