Actrice culte de Bonnie & Clyde, Network et Chinatown, muse du dernier festival de Cannes, Faye Dunaway n'en est pas moins dans de beaux draps. Depuis plusieurs mois, elle est en conflit avec le propriétaire de l'appartement qu'elle loue à New York. Un appartement plutôt modeste, d'une chambre, au troisième étage sans ascenseur, mais situé dans le quartier chic de l'Upper East Side.
L'appartement bénéficie d'un loyer modéré de 1000 dollars (alors qu'il en vaut deux fois plus), mais pour y avoir droit, Faye Dunaway devait en faire sa résidence principale. Problème, elle passe le plus clair de son temps à Los Angeles. Le propriétaire a donc décidé de saisir la justice pour l'en déloger. En apprenant cela, Dunaway a offert de rendre les clés. Dans un communiqué au New York Times, l'actrice stipule qu'elle n'a "pas été expulsée" : "J'ai choisi de partir à cause de l'état de l'appartement et parce que je passe de moins en moins de temps à New York." D'après l'actrice, la peinture était délabrée et les lieux envahis d'insectes.
Problème, si elle a déménagé en mai, nombre de ses affaires sont toujours dans l'appartement. L'avocat du propriétaire veut que le départ de Faye Dunaway se fasse de manière très officielle pour ne prendre aucun risque : "Pour l'heure, nous n'avons pas légalement repris possession de l'appartement. Elle n'a rien signé du tout. Et si elle décidait de revenir vers nous en nous disant 'j'ai oublié le diamant Hope et mon Oscar dans cet appartement, rendez-les moi', on serait bien embêté."
Le propriétaire joue la prudence car ce ne sont pas les premiers problèmes qu'il a avec l'actrice. En mai, il faisait enregistrer plusieurs milliers de dollars d'arriérés. Tout le monde est attendu au tribunal le 11 août.
Pour couronner le tout, Faye Dunaway est montrée du doigt dans quelques articles de presse qui dénoncent l'absurdité de la réglementation sur les loyers modérés de la Grosse Pomme.