Flo est l'un des candidats de Mariés au premier regard 2024 (M6). Le Bordelais de 33 ans s'est lancé dans cette belle expérience avec l'espoir de trouver l'amour de sa vie. Avant de découvrir le début de son aventure, le beau brun s'est confié à Purepeople.
Pouvez-vous nous parler de votre passé amoureux ?
Comme tout trentenaire qui se respecte, j'ai eu des engagements, des projets avec des personnes, des envies. Mais ce n'était peut-être pas les bons moments ou les bons boulots. Avant, j'étais dans la restauration [il est courtier en prêt bancaire, NDLR] donc c'était compliqué. Et moi je suis un amoureux de l'amour, donc parfois quand on est avec quelqu'un, qu'on donne beaucoup et qu'en face - soit la personne n'a pas reçu beaucoup d'amour ou l'inverse - il y ait un décalage. J'ai vécu ce que j'avais à vivre. Et si je me suis lancé dans cette expérience, c'est parce que j'étais prêt. Je voulais avancer et fonder quelque chose.
Quelle est la chose la plus folle que vous avez faite par amour ?
J'en ai fait des choses complètement folles par amour. Mais il y a une chose dont je me souviens. Prendre le train de ma copine de l'époque qui partait pour six mois à l'étranger. J'ai appelé la SNCF pour trouver son siège et savoir dans quelle voie elle était. J'ai fini par la retrouver dans le train pour l'accompagner jusqu'à Paris et jusqu'à la porte d'embarquement ensuite. Quand elle m'a vue, elle s'est mise à pleurer et m'a dit : 'J'étais sûre que tu allais me faire un truc comme ça.'
Qu'est-ce qui vous a poussé à participer à Mariés au premier regard ?
Le fait de rencontrer toujours le même style de personnes, dans le même contexte. J'avais envie de me mettre un peu au pied du mur et de laisser faire la science. Je me suis dit qu'il fallait peut-être qu'on me lève le nez de ce que je faisais d'habitude et que je découvre peut-être un autre style de personnes.
Pensiez-vous réellement trouver la perle rare grâce à l'aventure ?
Je ne sais pas pourquoi, mais dès les premiers ateliers, j'étais habité par un sentiment particulier. A la fin de la journée, je leur ai tous dit : 'Rendez-vous à Gibraltar, vous mettrez du Patrick Sébastien à mon mariage.' Ils m'ont répondu qu'ils me le souhaitaient, mais n'étaient peut-être pas sereins. Moi je le savais. C'était mon année, je le sentais.
Quel est le portrait de votre femme idéale ?
Une femme solaire, brune, les yeux clairs, avec un peu de pep's. Une bonne vivante en fait. Je ne demande pas grand chose. Juste quelqu'un qui écoute de vieilles musiques (rires). Quelqu'un qui rigole quand j'écoute du Joe Dassin et qui chante.
Quels étaient vos critères ?
Je vais peut-être être dur, mais j'avais dit : pas une femme en-dessous d'1,60m car je fais 1,92m. Sinon, je voulais quelqu'un avec une allure sportive. Mais ce n'est pas un supermarché. Je peux être avec la plus belle femme du programme, si elle n'a pas de conversation et qu'elle fait plante dans la pièce, ça va être compliqué.
Quelle est la question qui vous a le plus gêné dans le questionnaire soumis aux candidats ?
C'est peut-être délicat quand on nous pose des questions sur notre passé. J'ai été vacciné comme on dit, mais revenir sur des moments un peu douloureux qu'on a pu vivre en couple ou durant son enfance, ce n'est pas toujours agréable. Mais je savais pour quoi je venais, donc je l'ai plutôt bien vécu.
De quelle blessure parlez-vous ?
Des blessures que tout le monde peut avoir quand on est enfant. Sur le coup, on ne s'en rend pas compte mais, en grandissant, on se dit que si on est comme ça, c'est peut-être parce qu'on a manqué de quelque chose. Mais c'est ce qui fait l'homme que je suis aujourd'hui, donc je ne regrette rien.
Qu'avez-vous ressenti quand on vous a annoncé votre compatibilité ?
J'ai ressenti beaucoup de joie et beaucoup d'émotions parce que je sortais de plusieurs mois de tests. C'était un peu une consécration. Je me suis dit : ouf, il y a quelqu'un dans la région ou en France qui correspond à mon profil. Les espoirs que j'ai misés dans cette expérience étaient fondés.
Avez-vous demandé à ce que votre future femme habite non loin de chez vous ?
Pour être transparent avec vous, j'ai demandé à ne pas être à plus de deux heures de la personne, parce que je sais ce que c'est le manque qu'il peut y avoir quand on habite pas ensemble. Et j'ai envie qu'en un coup de voiture ou de train être avec elle en moins de deux heures.
Qu'est-ce qui pourrait vous faire dire non ?
Si j'avais senti de la réticence auprès de ses invités et si en arrivant j'avais eu une fille qui est à l'opposé de ce que j'avais demandé. Je savais qu'on n'allait pas me sortir la femme parfaite, mais il y a des critères sur lesquels c'est compliqué de passer au-dessus. Si quelqu'un a une mauvaise dentition ou a physiquement quelque chose qui me déplaît, ça aurait pu être compliqué.
Qu'est-ce qui est rédhibitoire pour vous chez une femme ?
La jalousie. Il en faut, moi je le suis un peu et ça montre qu'on tient à la personne. Mais j'ai vécu une jalousie excessive avec une ex et c'est très compliqué. Quand on veut fonder quelque chose de sérieux, ce n'est pas vivable. On perd trop d'énergie.
Quelle était votre plus grosse crainte le jour du mariage ?
Qu'elle abandonne l'expérience. On est vraiment coupé l'un de l'autre et on ne sait pas qui c'est. On se pose beaucoup de questions. Mais un ami Corse m'a appris qui a peur est un peureux.
Avez-vous songé à abandonner ?
A aucun moment. Je ne voulais pas être dans cette position. Qu'on m'appelle pour me dire que celle que je voulais rencontrer a tout stoppé. Ca m'aurait déçu et fait mal, donc je ne voulais pas être le mec qui fait ça. J'assume, je vais jusqu'au bout du truc.
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