Vendredi 26 février, Florence Foresti aura la charge de présenter, animer et pimenter la 41e cérémonie des César au Théâtre du Châtelet. Un poste de maîtresse de cérémonie qui vaut bien une couverture pour le magazine ELLE dans lequel elle s'épanche sur ses complexes et évoque sa fille de 8 ans, Toni.
"Petit, j'étais complexée, comme tout le monde : je me trouvais grosse et moche", avoue la comédienne de 42 ans, convaincue que la mode actuelle des selfies ne va guère arranger les choses. "Je me dis que ça va être pire pour une petite Florence Foresti de 12 ans", dit-elle. Tout ça pour finalement lâcher que sa propre fille, Toni (fruit d'une idylle aujourd'hui terminée avec Julien, un tourneur) manie déjà l'art des selfies et likes. "C'est peine perdue, elle fait des selfies, elle sait poser, elle fait : 'Y'a combien de likes ?'", avoue sa mère qui ne se dit pas "inquiète" pour autant. Et la raison est évidente à ses yeux : "Ma fille, c'est une bombe, alors je ne suis pas inquiète." Des gênes qu'elle a dû hériter de sa mère comme de son père, Florence Foresti ayant confié récemment que le père de sa fille était "très beau", comme son actuel compagnon d'ailleurs.
La future maîtresse de cérémonie des César 2016 a également évoqué le féminisme – elle qui doute que les messages transmis par des personnalités telles que Rihanna puissent "défendre une certaine idée de la femme" - mais aussi les attentats du 13 novembre, elle qui était sur scène lorsque plusieurs terroristes ont fait couler le sang dans plusieurs endroits de Paris dont le Bataclan. "J'ai eu envie de tout arrêter", avoue-t-elle, arguant qu'elle n'avait "pas très envie de jouer après ça". Suite au drame, l'humoriste adorée a préféré se murer dans le silence plutôt que de s'emparer du sujet comme d'autres confrères ou consoeurs. "Je n'aime pas qu'on me dicte quoi faire, donc je ne vais pas dicter aux autres quoi penser", tonne la comédienne, sans langue de bois.
Interview à retrouver en intégralité dans le magazine ELLE, hebdomadaire du 19 février 2016.