François Civil rongé par l'angoisse : ses premiers castings lui ont fait vivre un enfer

Ayant récemment incarné le rôle mythique de d'Artagnan dans les deux volets de la nouvelle adaptation cinématographique des Trois Mousquetaires, François Civil est de retour sur le grand écran depuis le mercredi 27 mars 2023. En effet, le comédien est à l'affiche d'un nouveau long-métrage baptisé Pas de vagues, dans lequel il incarne un professeur accusé de harcèlement par l'une de ses élèves. Dans le cadre de la promotion de ce film, la nouvelle coqueluche du cinéma français a accordé un long entretien au magazine Psychologies le 20 mars 2024. Il a notamment été interrogé sur son rapport à la séduction. "La séduction est chevillée à mon métier, ne serait-ce que par le casting, cette grande opération séduction", a expliqué le comédien, avant de revenir sur les premiers passés au début de sa carrière.

"J'ai ressenti un plaisir incroyable à jouer, j'ai voulu continuer, et puis on m'a fait passer des castings : c'est là que ça s'est compliqué. Parce qu'arrive l'obligation de plaire. D'être sympa, d'être choisi, d'être parfait, et la peur de ne pas y arriver", a souligné François Civil. À l'époque, le jeune acteur en herbe, qui venait à peine de découvrir le théâtre, ne savait pas vraiment comment s'y prendre, car il était effrayé : "Au départ, j'avais gardé une forme de désinvolture, et je n'apprenais pas mes textes. Jusqu'à ce que l'échéance soit si proche que je me mettais à en vomir d'angoisse. Cette crainte d'être jugé a tellement pesé que j'ai mis longtemps à me dire que je voulais en faire mon métier", a-t-il révélé. Pour l'anecdote, François Civil s'est inscrit à ses premiers cours de théâtre "pour (se) rapprocher d'une fille".

"Je me suis retrouvé sur scène : là, on te regarde, on t'écoute, tu as le temps, tu peux faire rire, mais tu peux aussi émouvoir. En fait, tu es un super-héros", a ajouté le comédien. Au cours de cette même interview, François Civil a précisé que les filles occupaient une place "centrale" dans son adolescence. "À cet âge, on se cherche pas mal, pour trouver les autres. On expérimente plein de looks ou de personnalités, mais tout est dirigé par les rapports de séduction : tu te réveilles le matin, tu penses à elle ; tu te mets du gel dans les cheveux, tu penses à elle ; tu t'habilles en pensant encore à elle... Moi, j'essayais de me faire le plus joli possible, mais j'étais franchement moyen. Je ne crois pas avoir consciemment misé sur l'humour pour rattraper le coup, mais ça ne se passait pas trop mal pour moi malgré tout", a-t-il déclaré à ce sujet.