Françoise Hardy marche, heureuse, au bras de son fils Thomas Dutronc. C'est la photo douce qui fait l'ouverture de son interview pour Paris Match. C'est une femme sereine qui apparaît sur les quai de Seine, à l'Ile-Saint-Louis. Pourtant, elle revient de loin : elle a été victime d'un cancer lymphatique diagnostiqué en 2004. Elle s'en est remis, ayant affronté également un oedème pulmonaire et une chute en 2015. Face à la maladie, elle a été soutenue par les médecins évidemment, dont elle louera les compétences, et des deux hommes de sa vie. Son garçon évidemment, mais aussi Jacques Dutronc, son mari. A l'heure où sort son livre, Un cadeau du ciel, elle se confie pour le magazine, ravie d'avoir une oreille attentive et bienveillante, à la différence de celle de Vanessa Burggraf de l'émission On n'est pas couché.
Jacques Dutronc est séparé de Françoise Hardy et a refait sa vie. Mais entre les deux artistes, le lien est toujours fort. L'interprète de Mon ami la rose parle de lui avec beaucoup de tendresse et de complicité : "Il y a quelque chose dont je n'ai pas parlé dans le livre : j'ai appris que Jacques ne pouvait pas supporter que je meure. Et ça m'a beaucoup émue. Mais nous n'avons plus besoin d'en parler. C'est quelqu'un qui, de toute façon, ne communique pas beaucoup verbalement. (elle rit)" Dans son livre, elle le désigne comme "son mari" et clame que le lien qui les unit est plus fort que tout. Mais qu'on ne se méprenne pas, elle accepte qu'il ait refait sa vie : "Je suis bien contente qu'il ait Sylvie. Vraiment. J'espère qu'elle restera avec lui, parce qu'il serait perdu sans elle. Sylvie fait ce que moi je ne peux plus faire pour lui depuis longtemps."
Etre mariée avec lui ne veut rien dire selon elle : "C'est plus pour des raisons fiscales, notariales. Jacques est le père de mon fils, je suis la mère de son fils, il est l'homme de ma vie. Il n'y en a pas deux. C'est lui. Je pense aussi qu'on ne peut pas vivre une histoire forte après 60 ans. (elle rit) A 50 ans, on est encore relativement consommable. Mais après..."
Sa renaissance, elle qui a frôlé la mort et a vécu quatre années difficiles, Françoise Hardy espère qu'elle va durer. Aussi car ses proches ont dû vivre avec cette situation : "Mais je ne veux pas trop penser à ce qui m'attend, d'autant que Jacques a le même âge que moi et qu'il a lui aussi des problèmes. Je ne peux pas m'empêcher de me dire : 'Mon dieu, et s'il lui arrivait quelque chose, comment je ferais ?' Ça chamboulerait ma vie de fond en comble."
Retrouvez l'intégralité de l'interview dans le magazine Paris Match du 10 novembre