Invitée, pour la deuxième fois, au concours de Miss Algérie, le 5 septembre 2014, Geneviève de Fontenay s'est offert un incident diplomatique des plus déplorables pour son image. La célèbre dame au chapeau a tenu des propos sur "l'Algérie française", alors qu'elle faisait un discours sur scène lors de cette soirée qui a sacré la jolie Fatma-Zohra Sabrine Chouib. Si elle a d'abord démenti les propos qu'on lui prêtait, en dépit de la vidéo de son intervention diffusée par la télévision algérienne, elle a tenu à s'expliquer plus en détail dans le Petit Journal puis dans une longue lettre ouverte...
Quant ça veut pas, ça veut pas...
Lundi 8 septembre, Le Petit Journal de Canal+ est allé à la rencontre de Geneviève de Fontenay afin de lui offrir l'opportunité de s'expliquer sur ses propos tenus lors du concours de Miss Algérie. Rapidement, la présidente d'honneur du Comité Miss Prestige national s'embrouille dans ses explications... "J'ai été révoltée et blessée. Tout ce que j'ai dit pendant l'intervention, c'est exactement le contraire de ce qu'ils ont l'air de vouloir me faire dire. (...) J'ai jamais été 'Algérie française'. J'ai jamais voté à droite, j'ai toujours voté à gauche. J'ai voté Chirac pour pas voter Le Pen, si Le Pen revient, je voterai jamais pour elle. Donc je ne pouvais pas, dans mon idée, dire 'Algérie française', ça n'a jamais été dans mon esprit. En réalité, je voulais dire vive l'Algérie et la France, et j'ai dit 'vive l'Algérie française', comme ça, mais cela n'avait rien à avoir avec ce que ça pouvait laisser supposer par certaines personnes malintentionnées !", a-t-elle déclaré.
Lettre ouverte
Afin d'éteindre une bonne pour fois pour toutes l'incendie, Geneviève de Fontenay a alors pris la plume pour s'expliquer dans les colonnes du Huffington Post. "Ce qui se passe autour de la soirée Miss Algérie est complètement hallucinant. Pour un petit mot de travers, on m'accuse d'être 'Algérie française' ? Mais enfin, on ne peut se méprendre sur mes opinons. Tout le monde sait que je suis à gauche !", commence-t-elle. Et la fondatrice du concours Miss France (dont elle a depuis été écartée) d'ajouter : "On m'a quelque peu pressée pour mon discours, en me disant 'allez vite, il faut conclure', et mes mots on dépassé ma pensée. J'ai conclu en voulant dire 'vive l'Algérie, et vive la France', et malheureusement ma langue a fourché. Mais ça n'a rien à voir. Aujourd'hui, je dis Vive l'Algérie algérienne ! Vive l'Algérie algérienne, et vive les collaborations avec les autres pays."
Prise au piège ?
Pour Geneviève de Fontenay, marraine de ce concours depuis deux ans, la raison de cet emballement médiatique pourrait bien avoir une explication différente... "Il y a eu quelques sifflets et puis c'est tout. Depuis, j'entends dire que certains notables présents sur place auraient souhaité qu'il s'agisse de la dernière édition, que l'élection ne se fasse plus à l'avenir. Est-ce que ce malheureux lapsus a été utilisé comme excuse pour s'élever contre ce concours ? (...) Le déferlement que cela a créé en Algérie me fait m'interroger sur une éventuelle nouvelle participation. C'est triste que cela se termine comme cela, j'avais été honorée d'être marraine depuis deux ans. Je me demande s'ils ne se précipitent pas sur ce petit incident pour supprimer ce concours. Quoi qu'il en soit, chacun peut mettre un foulard s'il le veut : moi je mets bien un chapeau !"
Thomas Montet