Au matin du mercredi 13 septembre 2017, comme si de rien n'était, un convoi de Range Rover aux vitres teintées s'est arrêté devant l'école londonienne Thomas's Battersea pour y déposer le prince George de Cambridge. Son père le prince William, qui l'escortait jeudi 7 septembre pour sa première rentrée des classes, n'était pas présent, pas plus que sa mère la duchesse Catherine, toujours recluse au palais de Kensington en raison des violents symptômes de son début de troisième grossesse. Un matin comme un autre...
Pourtant, le chic établissement privé situé à une vingtaine de minutes de voiture de la résidence officielle des Cambridge est en alerte rouge après avoir connu cette semaine une situation inquiétante : une femme de toute évidence perturbée, qui n'avait rien à y faire, est parvenue à s'y introduire une première fois avant de tenter de récidiver le lendemain et de se faire arrêter aux portes de l'établissement. Agée de 40 ans, la personne en question a été appréhendée mercredi 13 septembre par des policiers en civil alors qu'elle se trouvait à la terrasse d'un restaurant du quartier. La veille, elle avait réussi à pénétrer dans l'enceinte de l'école privée à près de 20 000 euros l'année qui accueille des élèves de 4 à 13 ans, avant que des membres du personnel, intrigués, la confrontent et la poussent à s'enfuir. Pas bien loin, puisqu'elle avait ensuite été repérée en train de rôder dans les parages.
Arrêtée pour tentative de cambriolage, la quadragénaire a été interrogée mercredi soir dans un commissariat du sud de Londres, une audition qui a semble-t-il permis d'établir qu'elle fait une "fixation" sur la famille royale et le duc et la duchesse de Cambridge en particulier. De quoi déduire que sa présence à Thomas's Battersea était directement liée à la scolarisation du prince George...
Si le garçonnet, troisième dans l'ordre de succession au trône britannique, n'était pas présent au moment des venues de la visiteuse intempestive - en tant qu'écolier du premier degré, il quitte l'école à midi et n'était plus là -, l'affaire a provoqué un grand scandale concernant ce qui est perçu par nombre d'experts comme un sérieux manquement en matière de sécurité. Ken Wharfe, qui fut jadis l'agent de protection de la princesse Diana et de ses fils William et harry du temps de leurs années à l'école Wetherby, le juge même inexcusable, rappelant le contexte de menace terroriste qui plane...
En visite jeudi 14 septembre 2017 à l'hôpital d'Aintree dans la banlieue de Liverpool, pour y inaugurer le nouveau centre des urgences et de traumatologie, le prince William n'a pas laissé poindre la moindre inquiétude à ce sujet, faisant avec le sourire quelques confidences sur les premiers jours d'école de son fils : "George est à l'école. Ça a été une semaine très intéressante", a-t-il ainsi dit à l'un des patients de l'unité d'oncologie. "Il a été vraiment cool, il n'a pas demandé "est-ce qu'il va falloir que je fasse ça le reste de ma vie ?"", a-t-il aussi confié avec amusement avec une octogénaire, soulignant que bien des parents étaient en larmes le jour de la rentrée alors que ce n'était pas le cas de leurs enfants, moins traumatisés par la séparation. "On verra bien combien de temps cela durera avant qu'il ne veuille plus y aller", a-t-il plaisanté avec une autre doyenne.
Félicité quant à ses enfants, il a ajouté : "George fait la loi, mais Charlotte le rattrape." Il s'attend d'ailleurs à ce qu'elle lui donne "du fil à retordre" en grandissant, comme il l'a reconnu auprès d'un fan de metal auquel il a par ailleurs confié être assez fan de Linkin Park.
Interrogé également sur l'état de son épouse Catherine, William a simplement répondu d'un "elle va très bien, merci". Très bien ? Sans doute pas si bien... Il était en effet prévu qu'elle soit du déplacement à Liverpool...