Le 22 juin à 23h40 : Le sort de Georges Tron est scellé, pour le moment. Après une très longue journée, entendu par deux juges d'instruction, il est sorti libre du tribunal d'Evry à 23h30, mais mis en examen pour "Viols" sur deux des trois plaignantes et est placé sous le "statut de témoin assisté" pour d'autres faits. Il est placé sous contrôle judiciaire et ne peut en aucun cas rencontrer les victimes présumées. Comment va-t-il faire pour continuer à exercer ses fonctions de maire de Draveil ? Son adjointe à la culture, Brigitte Gruel, 54 ans a également été mise en examen pour des faits similaires. Georges Tron a nié l'intégralité des faits allégués durant ses deux jours de garde à vue à la PJ de Versailles. Il a renouvelé ses négations devant les magistrats instructeurs. Il reste présumé innocent des faits qui lui sont reprochés jusqu'à condamnation définitive.
Le 22 juin à 13h, nous écrivions :
L'affaire Georges Tron prend de l'ampleur. Une information de l'AFP annonce que l'ancien secrétaire d'État chargé de la Fonction publique et actuel député maire de Draveil (Essonne), Georges Tron, est déféré et présenté au juge d'instruction d'Evry ce 22 juin pour être, probablement, mis en examen.
Après avoir passé une deuxième nuit en garde à vue au sein de la police judiciaire de Versailles, dans le cadre de l'enquête préliminaire sur des accusations de viol et d'agression sexuellel portées contre lui, Georges Tron "est déféré et présenté au juge d'instruction d'Evry mercredi après-midi, pour être mis en examen", selon les dires de la radio Europe 1.
L'adjointe du maire de Draveil, Brigitte Gruel, a été également placée en garde à vue le 20 juin, et une troisième personne, collaboratrice de Georges Tron, aussi placée en garde à vue, a été remise en liberté mardi après-midi, indique Europe 1.
Georges Tron est accusé par deux anciennes employées municipales d'agression sexuelle et de viol pour des faits qui auraient eu lieu entre 2007 et 2010. Si la révélation des plaintes, survenant par ailleurs en plein scandale DSK, l'avait obligé à quitter son poste du gouvernement quatre jours plus tard, soit le 29 mai, il affirme être innocent dans sa lettre de démission au président de la République Nicolas Sarkozy.