L'humoriste Gérald Dahan© Angeli
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Gérald Dahan a le pouvoir de faire rire sur France Inter, remplaçant Stéphane Guillon et Didier Porte. Toutefois, il est au coeur d'une affaire bien moins drôle, voire choquante. Accusant injustement un ex-collègue animateur sur Rire et chansons d'injures antisémites et homophobes, il a été condamné par la cour d'appel de Paris mais l'humoriste refuse de payer, indique France-Soir.
Retour en 2005. Gérald Dahan et Jean-Paul Dahbar, travaillant sur la radio Rire et chansons, se disputent un ordinateur. Une programmatrice a été témoin de leur dispute, qui s'est transformée en bagarre, déclarant que "M. Dahan tenait M. Dahbar par le cou." Dahbar porte plainte pour violences volontaires le même jour et une procédure de licenciement pour faute grave est engagée.
Dans la presse, Gérald Dahan raconte sa version des faits : Dahbar l'aurait insulté, le qualifiant de "sale juif" et de "petit pédé". Puis il dépose plainte pour insultes antisémites et propos homophobes. Les témoins de la scène et collègues de Dahan n'ont jamais entendu parler de cela et il avait même fini par dire à la police ne plus se souvenir des insultes proférées exactement.
Mis en examen, l'imitateur a été condamné en première instance et en appel pour dénonciation calomnieuse. Il doit verser 1 000 euros de dommages et intérêts à Jean-Paul Dahbar. L'avocat de la victime précise toutefois à France-Soir : "Son adresse n'est plus bonne et son avocat m'a adressé une fin de non-recevoir." Il s'apprête alors à mandater un huissier pour le faire payer.
De son côté, l'avocat de Gérald Dahan explique ainsi le non-paiement de son client : "Au regard du montant astronomique demandé par M. Dahbar et de la modicité de la somme accordée par la justice, mon client s'est dit : M. Dahbar va laisser tomber. Maintenant, s'il nous fait une demande officielle, Gérald Dahan est tout à fait disposé à régler la somme."
Retour en 2005. Gérald Dahan et Jean-Paul Dahbar, travaillant sur la radio Rire et chansons, se disputent un ordinateur. Une programmatrice a été témoin de leur dispute, qui s'est transformée en bagarre, déclarant que "M. Dahan tenait M. Dahbar par le cou." Dahbar porte plainte pour violences volontaires le même jour et une procédure de licenciement pour faute grave est engagée.
Dans la presse, Gérald Dahan raconte sa version des faits : Dahbar l'aurait insulté, le qualifiant de "sale juif" et de "petit pédé". Puis il dépose plainte pour insultes antisémites et propos homophobes. Les témoins de la scène et collègues de Dahan n'ont jamais entendu parler de cela et il avait même fini par dire à la police ne plus se souvenir des insultes proférées exactement.
Mis en examen, l'imitateur a été condamné en première instance et en appel pour dénonciation calomnieuse. Il doit verser 1 000 euros de dommages et intérêts à Jean-Paul Dahbar. L'avocat de la victime précise toutefois à France-Soir : "Son adresse n'est plus bonne et son avocat m'a adressé une fin de non-recevoir." Il s'apprête alors à mandater un huissier pour le faire payer.
De son côté, l'avocat de Gérald Dahan explique ainsi le non-paiement de son client : "Au regard du montant astronomique demandé par M. Dahbar et de la modicité de la somme accordée par la justice, mon client s'est dit : M. Dahbar va laisser tomber. Maintenant, s'il nous fait une demande officielle, Gérald Dahan est tout à fait disposé à régler la somme."