Actuellement, il défend la réforme des retraites bec et ongles malgré les manifestations qui bloquent le pays. Mais Gérald Darmanin, le ministre de l'Action et des Comptes publics, ne pense pas qu'au boulot en rentrant chez lui. Sa vie personnelle devient également une priorité pour l'homme politique de 37 ans. Il faut dire que 2018 ne l'a pas épargné. Comme le rappelle le magazine Paris Match, en l'espace de douze mois, il a perdu son père – qu'il a veillé "chaque week-end à Toulon jusqu'à sa mort" –, ainsi son ami Didier Droart, qui lui a succédé à la mairie de Tourcoing, mort à 71 ans d'une maladie "de longue date".
"J'ai l'impression d'être devenu un homme", confie-t-il à Paris Match, une fois sorti de ces épreuves terribles. Divorcé après six ans de mariage, Gérald Darmanin se décrit comme un bon vivant, qui aime "le vin, les bonnes bouffes et les chansonnettes, qu'il pousse à l'occasion". Une véritable description Tinder... et pour cause ! L'une de ses prochaines priorités : rencontrer l'amour et le bon. "J'aimerais me poser et avoir des enfants", conclut monsieur le Ministre.
À l'origine du prélèvement de l'impôt à la source, Gérald Darmanin est plus que plébiscité par ses aînés. Lui qui a pris la relève du haut commissaire Jean-Paul Delevoye pour défendre la réforme des retraites est vu comme un véritable messie par le président de la République. "Pour une fois qu'un ministre est capable d'expliquer la réforme en bon français, on ne va pas l'en empêcher", explique Emmanuel Macron. Né à Valenciennes, élevé à Paris, l'ancien maire de Tourcoing a également pour mentor un ancien résident du palais de l'Élysée : Nicolas Sarkozy, qu'il voit comme un "second père" et avec qui il partage une "énorme affection". Ne manque plus que l'amour pour compléter le tableau.
Retrouvez l'article de Paris Match dans le numéro 3685 du jeudi 19 décembre 2019.