Bien connu pour son franc-parler, son inénarrable gouaille et une tendance certaine à être aussi imprévisible qu'incontrôlable, Gérard Depardieu a encore frappé. L'iconique acteur se trouvait à Bruxelles le 25 juin, invité du Brussels International Film Festival de Bruxelles (BRIFF) où était présenté le film culte Les Valseuses avant la remise d'une médaille. Autour de lui, une multitude de journalistes, micros tendus, caméras braquées, flashs crépitants. Et il n'en fallait pas plus pour étouffer et faire exploser notre Gégé national.
Le premier recadrage se fait lorsqu'une journaliste demande à l'invité où il loge à Bruxelles. Agacé, il riposte. "Je ne vais pas vous dire le quartier où je suis. Déjà que je peine à me déplacer et à sortir. Heureusement que je prends des scooters, que je suis en casque et que la police m'aide. Alors vous n'allez pas vous y mettre. Vous allez me foutre la paix quand même, ok ? Même si vous êtes jolie", réplique-t-il.
Insistante, la journaliste continue. "Qu'est-ce que vous aimez à Bruxelles ?", lâche-t-elle. Question différente, mais réponse du même acabit : "Non, rien ! J'aime pas les journalistes, j'aime pas répondre aux questions, ça me gonfle, ok ? Merci les gars, merci", s'agace Depardieu, verre de vin à la main. Il va littéralement exploser et se lever de sa chaise, lorsqu'une femme, micro de RTL TVI à la main, lui demande son avis sur la politique française. "Non, je ne parle pas aux journalistes, bordel ! Mais c'est pas vrai ! Mais c'est quoi cette maladie ?!", s'emporte-t-il, ulcéré.
Résultat, la cérémonie a été écourtée après cinq minutes, la presse ayant été conviée à quitter les lieux, avec l'aide de la police, et elle n'a pu assister à la remise de médaille ni à la présentation du film Les Valseuses.