Gérard Depardieu assiste à la première du film "Viktor" à Moscou en Russie le 4 septembre 2014© BestImage
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Gérard Depardieu livre une quantité d'anecdotes tendres, surprenantes et choquantes (son expérience de la prostitution, par exemple) dans les pages de son autobiographie, Ça s'est fait comme ça, parue cette semaine aux éditions XO. L'occasion de prendre la mesure de l'homme. Son enfance dans la pauvreté, son adolescence de petit malfrat et ses expériences mémorables... son existence ne ressemble aucune autre. Paris Match fait son portrait en l'observant dans son hôtel particulier à Paris, rue du Cherche-Midi. Il y a vingt pièces, un ascenseur, une piscine en sous-sol et une cuisine digne des grands restaurants. Mais en même temps, il s'y balade torse nu (parce qu'il a trop chaud) et possède une chambre en forme de tanière. Profiter de la vie parce qu'elle ne l'a pas épargné en blessures, lui qui se décrit comme un survivant, voilà son credo.
Sa mère ne voulait pas de lui, mais après avoir défié ses aiguilles à tricoter, il est là, plus présent que quiconque. Il dit qu'il a fini de courir partout pour plaire, pour avoir de l'estime pour lui-même : "Maintenant je m'en fous. On me prend tel que je suis. Ou on me prend pas." Qu'importe les innombrables controverses le concernant sur les impôts ou son amitié avec Vladimir Poutine...
Pour autant, Gérard Depardieu ne réfléchit pas au temps qui passe et notamment à son corps qui change face à son appétit parfois excessif, et notamment son goût très marqué pour l'alcool, même s'il sait se reprendre quand sa santé est en danger : "À partir de 65 ans, tu peux toujours t'entraîner, bouffer des hormones, tout ce que tu veux, tu as ta vieille peau qui te tombe sur le muscle, tu deviens une espèce de grosse vache. (...) Moi, j'ai des petits cannes et un gros tronc, c'est affreux. Plus ça avance, et moins j'ai confiance en mon physique, alors que je pensais que ça allait s'arranger avec les années." Parions que la publication par le DailyMail des fort peu flatteuses photos de son tournage de La Vallée de l'amour aux États-Unis, avec Isabelle Huppert et sous la direction de Guillaume Nicloux, ne l'aura pas laissé insensible...
Les monstres sacrés du cinéma sont des êtres complexes mais aussi complexés. Fascinant depuis des décennies, Gérard Depardieu est entré dans la légende de son vivant.
Retrouvez l'intégralité de l'interview dans le magazine Paris Match du 9 octobre
Sa mère ne voulait pas de lui, mais après avoir défié ses aiguilles à tricoter, il est là, plus présent que quiconque. Il dit qu'il a fini de courir partout pour plaire, pour avoir de l'estime pour lui-même : "Maintenant je m'en fous. On me prend tel que je suis. Ou on me prend pas." Qu'importe les innombrables controverses le concernant sur les impôts ou son amitié avec Vladimir Poutine...
Pour autant, Gérard Depardieu ne réfléchit pas au temps qui passe et notamment à son corps qui change face à son appétit parfois excessif, et notamment son goût très marqué pour l'alcool, même s'il sait se reprendre quand sa santé est en danger : "À partir de 65 ans, tu peux toujours t'entraîner, bouffer des hormones, tout ce que tu veux, tu as ta vieille peau qui te tombe sur le muscle, tu deviens une espèce de grosse vache. (...) Moi, j'ai des petits cannes et un gros tronc, c'est affreux. Plus ça avance, et moins j'ai confiance en mon physique, alors que je pensais que ça allait s'arranger avec les années." Parions que la publication par le DailyMail des fort peu flatteuses photos de son tournage de La Vallée de l'amour aux États-Unis, avec Isabelle Huppert et sous la direction de Guillaume Nicloux, ne l'aura pas laissé insensible...
Les monstres sacrés du cinéma sont des êtres complexes mais aussi complexés. Fascinant depuis des décennies, Gérard Depardieu est entré dans la légende de son vivant.
Retrouvez l'intégralité de l'interview dans le magazine Paris Match du 9 octobre