Née de ses amours avec Mélanie Doutey, la fille de Gilles Lellouche est aujourd'hui âgée de 5 ans. Enfant de stars et visiblement bien entourée, la petite Ava vit à l'abri des regards et des médias. À l'instar de son père, qui d'ailleurs a choisi de ne l'évoquer que rarement dans la presse.
Dans les colonnes de Paris Match, l'acteur bientôt à l'affiche de La French au côté de Jean Dujardin et justement de Mélanie Doutey s'ouvre un peu sur sa fille. Il révèle que celle qui représente à ce jour son plus grand bonheur est née juste avant la mort de son propre père, un juif d'Algérie qui, alternant les métiers, a eu "mille vies". "La grande joie de ma vie, c'est que mon père l'ait connue, dit le comédien de 42 ans à propos de la petite Ava. Je suis devenu papa en perdant le mien peu de temps après, ce qui m'a plongé dans une grande lessiveuse émotionnelle dont je commence à peine à sortir."
Confidence pour confidence, Paris Match a visiblement eu affaire à un comédien discret, fou de travail et dont la carapace semble impossible à briser. À coeur ouvert, il affiche son humilité, nous montre qu'il a pris des coups dans la gueule. Bien loin de l'image du meilleur pote rigolard de Dujardin et de fêtard séducteur à qui rien ne résiste. Il prend notamment en exemple sa courte expérience hollywoodienne qui, à l'inverse de son meilleur ami oscarisé avec The Artist, s'avère être un échec. Au début des années 2010, Hollywood lui fait la cour, le citant régulièrement dans les acteurs étrangers qu'il faut suivre. Pendant que d'autres explosent, lui affronte la déception. En 2011, il est pourtant casté pour le deuxième volet de Sherlock Holmes, avec Robert Downey Jr et Jude Law. Mais toutes ses scènes seront finalement coupées au montage. "Ça m'a déçu, confie-t-il sans détour. Je me suis rendu compte que j'étais quantité négligeable. J'ai pris une leçon d'humilité."