Auteur d'une tournée sur gazon difficile avec notamment une défaite au premier tour de Wimbledon face à Feliciano López (2-6, 4-6, 6-7), Gilles Simon souffrait en fait sans le savoir... de la coqueluche. C'est ce qu'il révèle aujourd'hui dans une interview à L'Equipe, et explique ainsi ses récentes performances en demi-teinte. Victime de fortes quintes de toux, le tennisman français s'est même fêlé une côte... en toussant.
Dès le tournoi du Queens, qu'il disputait en double au mois de juin en Angleterre, Gilles Simon a commencé à tousser. Au départ, il croit comme ses médecins à un gros rhume. "Comme il faisait - comme d'hab - trois degrés en Angleterre, on a cru que j'avais la crève. Mais quand je suis rentré à Neuchâtel, ça devenait de plus en plus violent [...] A force j'avais mal au dos et aux abdos", raconte-t-il.
Des examens sanguins viendront une semaine plus tard mettre fin au mystère : Gilles Simon a contracté la coqueluche, une infection respiratoire bactérienne, qui ne lui avait pourtant pas empêché d'arriver en finale du tournoi de Eastbourne. Problème pour le Français, battu par Roger Federer lors du dernier Roland-Garros, il n'y a rien d'autre à faire qu'attendre pour guérir de cette maladie. "Ni pour la côte d'ailleurs. Il faut attendre. Entre un et deux mois. Là, je suis à un mois", explique le tennisman qui tousse encore un peu.
Désormais, Gilles Simon, 16e du classement ATP, pense être trop juste pour le tournoi de Washington le 29 juillet prochain, mais il prépare tout doucement à son retour. "Maintenant, même si je ressens ma côte, je peux courir. J'ai essayé de jouer pour la première fois lundi depuis Wimbledon. Mais j'ai mal", regrette-t-il. Le joueur devrait donc revenir sur les courts lors du tournoi de Montréal, qui débute le 5 août.