Guillaume Cramoisan accordait le 18 octobre dernier un entretien à nos confrères de Nice-Matin, dans lequel il revient sur le succès des deux premières saisons - 4 millions de téléspectateurs en moyenne - de la série Les Invisibles, à retrouver ce mercredi 8 novembre au soir sur France 2 et dans laquelle il tient le rôle principal. Un projet assez chronophage, ce qui ne l'empêche pas pour autant de passer la plupart de son temps hors de Paris, en Ardèche.
Un cadre sain et paisible, qui lui permet de pouvoir s'occuper de ses fils, diagnostiqués comme porteur du syndrome de Gilles de la Tourette, dans les meilleures conditions possibles : "Je suis très concerné car j'ai deux fils et je dois être avec ma famille mais j'ai besoin d'un équilibre avec mon métier, et les Invisibles me prennent pas mal de temps. Cela me convient cette vie." Si Guillaume Cramoisan explique être "très concerné", c'est parce qu'il gère en Ardèche "une école alternative qui accueille des enfants à particularité et d'autres non, avec un enseignement classique le matin et dans la nature l'après-midi mais uniquement en anglais."
C'était très dur
Guillaume Cramoisan ne regrette en aucun cas le fait d'avoir quitté Paris. "L'aîné rencontrait des difficultés scolaires et il a fallu trouver une école qui le comprenne. L'Ardèche est une région hallucinante de beauté où les gens sont très sympas. La mentalité y est plus simple", a-t-il déjà confié au Parisien. Mais ce changement de vie a tout de même eu de sacrées répercussions sur sa vie professionnelle. Car avant qu'il n'apprenne la maladie de son fils, puis plus tard le fait que son autre fils est lui aussi atteint de ce trouble, il jouait le chef de groupe dans Profilage. Rôle qu'il a du ensuite abandonné pour se concentrer sur ses enfants.
Et s'il pouvait s'attendre à être moins sollicité professionnellement parlant, il ne s'attendait pas pour autant à ne plus recevoir aucun contrat. "C'était très dur artistiquement, puisque j'avais le téléphone qui sonnait tout le temps. J'étais pris là-dedans, c'était un plaisir que ça sonne, et puis d'un seul coup, du jour au lendemain, il n'y a rien. Mais plus rien, silence ! (...) Je me débats, je ne comprends pas, je me demande ce que j'ai fait, pourquoi on ne m'appelle plus alors que ça marchait. L'ironie du sort, j'apprends peu de temps après que mon deuxième enfant a ce diagnostic. C'est lié !, racontait-il dans le Buzz TV du Figaro le 17 octobre dernier. Il a donc su depuis, relancer sa carrière, grâce à son rôle dans Les Invisibles.