Le 13 octobre 2008, Guillaume Depardieu décédait d'une pneumonie sur un tournage en Roumanie. Un choc pour sa mère, Elisabeth Depardieu. Dans les colonnes de Gala, elle se rappelait de la personnalité singulière de son fils, qui a beaucoup souffert de sa filiation. "Guillaume s'est racheté par la douleur (...) D'être trop bien né. De lire dans le regard des autres qu'il était un privilégié. Alors que lui se sentait et se voulait proche des gens les plus simple", avait-elle expliqué en octobre 2018.
S'il avait écopé du César du meilleur espoir pour Les Apprentis en 1995, Guillaume Depardieu était également artiste. La musique lui permettait de s'évader. "Guillaume avait besoin de déverser quelque part les émotions qui bouillonnaient en lui. Quand il chantait, jouait du piano ou un personnage, il le faisait comme si sa vie en dépendait", détaillait Elisabeth Depardieu.
Après des études à l'École normale de Musique de Paris Alfred Cortot, Guillaume Depardieu fait une très mauvaise rencontre : celle de la personne qui l'initie à la drogue. "Il était si doué qu'on lui a recommandé une personne pour lui donner des cours. C'est cette personne qui lui a fait connaître la drogue. Ensuite pour lui, la musique était mêlée à ça. Donc cela a été très compliqué et très long pour lui de se défaire de son addiction", a déploré sa mère, toujours auprès de Gala.
Au plus fort de son succès, Guillaume Depardieu a croqué la vie à pleines dents. Dans les colonnes de Society, son ami et réalisateur Pierre Salvadori racontait leurs folles soirées. "C'était sex, drugs and rock and roll. Il chargeait bien la mule. Et moi aussi. Ça y allait. Il revenait de choses tellement dingues : il revenait d'avaler du verre, il revenait de faire six feux rouges d'affilée sans s'arrêter avec moi derrière disant 'On va mourir ! On va mourir !' et lui il riait", s'était-il souvenu.