Guy Carlier à Paris, en septembre 2011.© Abaca
La suite après la publicité
Actuellement en tournée à travers la France avec son one-man show Ici et maintenant, après avoir cartonné au Studio des Champs-Elysées de septembre à décembre 2011, Guy Carlier faisait récemment escale en Suisse.
"Laurence Ferrari est insipide !"
Interviewé par nos confrères du site suisse de 20minutes, l'humoriste, auteur et chroniqueur a donné son avis sur la télévision actuelle et n'a pas pu s'empêcher de tacler les figures du PAF qu'il trouvait illégitimes. Parmi elles, la présentatrice du JT de 20h de TF1, Laurence Ferrari, qui officie du lundi au jeudi et faisait d'ailleurs récemment l'objet de rumeurs démenties de remplacement.
"(David) Pujadas est un journaliste de qualité. Et même les beaux gosses comme Delahousse ont une crédibilité. Sur TF1, c'est un peu différent avec Laurence Ferrari, qui est insipide. En France, il y a 10 000 personnes qui pourraient faire son job. On sent très bien qu'elle n'est pas à sa place et n'est pas du tout impliquée dans les choix rédactionnels", lance-t-il au sujet de la journaliste de TF1.
Il dénonce également le phénomène "Barbie et Ken" qui se répand sur les chaînes d'informations françaises. Ces personnages choisis pour leurs belles gueules qu'il qualifie de simples "présentateurs, incapables de donner une idée quelconque dans la ligne éditoriale" et qui "sont là pour se montrer".
Confessions intimes comparé à l'esclavage
Toujours en matière de télévision, il s'insurge contre les programmes qui fleurissent dans le paysage audiovisuel français et qui, selon son regard aiguisé sur les dérives sociétales, font des Français issus des classes populaires des bouffons pour les téléspectateurs. Il cite, par exemple, Confessions intimes : "Quand on nous parle de la guerre de 14-18 à l'école, on nous dit que les hommes étaient de la chair à canon. Dans les émissions de télé-réalité, il y a de la chair à télé. C'est le cas de Confessions intimes sur TF1 avec des thèmes du genre : Mon mari est affreusement jaloux. C'est toujours le même profil psychologique de personnes modestes prêtes à tout pour passer à la télévision, y compris à être humiliées. Mais cela va au-delà de TF1. Le monde est en train de changer comme ça avec des nouvelles formes d'esclaves, des gens qui sont dans le low-cost de la vie et espèrent entrer dans la catégorie premium."
Il se souvient également d'un numéro de Y'a que la vérité qui compte, émission à succès produite et présentée par Pascal Bataille et Laurent Fontaine sur TF1 au début des années 2000, qui laissait déjà entrevoir cette perspective voyeuriste : "Je me souviens d'une émission terrible : Y'a que la vérité qui compte. Un type largué par sa fiancée la faisait venir sur le plateau. On comprenait qu'elle était très heureuse avec un autre mec qui peut-être même parvenait à la faire jouir au contraire de son ancien copain. Dans l'émission, elle découvrait son ex alors qu'elle ne voulait plus le voir. Elle était contrariée et n'ouvrait pas le rideau. Et le mec était humilié et repartait seul. Mais il était prêt à tout pour passer à la télé."
Rejoindre la Suisse pour des raisons fiscales ? Même pas en rêve !
Dans un tout autre registre, il évoque la décision de son épouse Joséphine Dard, fille de l'écrivain Frédéric Dard, de quitter la Suisse pour le rejoindre en France. "Pour le coup, fiscalement, on est un peu belges. On est probablement le seul couple dont la femme était domiciliée en Suisse mais qui est venue en France pour me suivre et y payer ses impôts. C'est une belle preuve d'amour", remarque-t-il.
Découvrez cet entretien en intégralité dès maintenant sur le site 20Minutes.ch.
Joachim Ohnona
"Laurence Ferrari est insipide !"
Interviewé par nos confrères du site suisse de 20minutes, l'humoriste, auteur et chroniqueur a donné son avis sur la télévision actuelle et n'a pas pu s'empêcher de tacler les figures du PAF qu'il trouvait illégitimes. Parmi elles, la présentatrice du JT de 20h de TF1, Laurence Ferrari, qui officie du lundi au jeudi et faisait d'ailleurs récemment l'objet de rumeurs démenties de remplacement.
"(David) Pujadas est un journaliste de qualité. Et même les beaux gosses comme Delahousse ont une crédibilité. Sur TF1, c'est un peu différent avec Laurence Ferrari, qui est insipide. En France, il y a 10 000 personnes qui pourraient faire son job. On sent très bien qu'elle n'est pas à sa place et n'est pas du tout impliquée dans les choix rédactionnels", lance-t-il au sujet de la journaliste de TF1.
Il dénonce également le phénomène "Barbie et Ken" qui se répand sur les chaînes d'informations françaises. Ces personnages choisis pour leurs belles gueules qu'il qualifie de simples "présentateurs, incapables de donner une idée quelconque dans la ligne éditoriale" et qui "sont là pour se montrer".
Confessions intimes comparé à l'esclavage
Toujours en matière de télévision, il s'insurge contre les programmes qui fleurissent dans le paysage audiovisuel français et qui, selon son regard aiguisé sur les dérives sociétales, font des Français issus des classes populaires des bouffons pour les téléspectateurs. Il cite, par exemple, Confessions intimes : "Quand on nous parle de la guerre de 14-18 à l'école, on nous dit que les hommes étaient de la chair à canon. Dans les émissions de télé-réalité, il y a de la chair à télé. C'est le cas de Confessions intimes sur TF1 avec des thèmes du genre : Mon mari est affreusement jaloux. C'est toujours le même profil psychologique de personnes modestes prêtes à tout pour passer à la télévision, y compris à être humiliées. Mais cela va au-delà de TF1. Le monde est en train de changer comme ça avec des nouvelles formes d'esclaves, des gens qui sont dans le low-cost de la vie et espèrent entrer dans la catégorie premium."
Il se souvient également d'un numéro de Y'a que la vérité qui compte, émission à succès produite et présentée par Pascal Bataille et Laurent Fontaine sur TF1 au début des années 2000, qui laissait déjà entrevoir cette perspective voyeuriste : "Je me souviens d'une émission terrible : Y'a que la vérité qui compte. Un type largué par sa fiancée la faisait venir sur le plateau. On comprenait qu'elle était très heureuse avec un autre mec qui peut-être même parvenait à la faire jouir au contraire de son ancien copain. Dans l'émission, elle découvrait son ex alors qu'elle ne voulait plus le voir. Elle était contrariée et n'ouvrait pas le rideau. Et le mec était humilié et repartait seul. Mais il était prêt à tout pour passer à la télé."
Rejoindre la Suisse pour des raisons fiscales ? Même pas en rêve !
Dans un tout autre registre, il évoque la décision de son épouse Joséphine Dard, fille de l'écrivain Frédéric Dard, de quitter la Suisse pour le rejoindre en France. "Pour le coup, fiscalement, on est un peu belges. On est probablement le seul couple dont la femme était domiciliée en Suisse mais qui est venue en France pour me suivre et y payer ses impôts. C'est une belle preuve d'amour", remarque-t-il.
Découvrez cet entretien en intégralité dès maintenant sur le site 20Minutes.ch.
Joachim Ohnona