Gwendoline Hamon fait partie de ces personnalités qui ont choisi de défendre leurs convictions. Elle est désormais la marraine d'une large campagne de vaccination contre le papillomavirus (HPV), lancée par l'association IMAGIN. Depuis le 18 janvier 2021, un clip mettant en scène des adolescents -filles et garçons - est diffusé sur des chaînes nationales.
Pour Gwendoline Hamon, inciter les jeunes à se protéger du papillomavirus - vecteur de plusieurs cancers - est plus qu'important. Sa mère est décédée jeune d'un cancer de l'utérus. "Je m'engage auprès de l'association IMAGYN et sa formidable équipe de guerrières, par ce que ma mère est partie très, trop vite, à cinquante-huit ans d'un cancer de l'utérus dû à un HPV, et que je sais, j'ai vu, j'ai vécu, j'ai senti cette maladie de près. Aucune maladie n'est belle, mais celle-là, en plus des douleurs, des protocoles difficiles, de la peur, celle-là génère une honte, un embarras, une gêne parce qu'elle est liée à notre plus profonde intimité", a-t-elle déploré dans un communiqué de l'association.
"J'aimerais juste avec mes petits moyens et ma grande énergie, informer et aider les femmes et les hommes et dès l'adolescence à prendre en considération leur corps, qu'ils n'aient pas honte, pas peur de se faire dépister, qu'ils n'hésitent plus, au moindre doute à consulter si cela les assure et que cet acte devienne une habitude, une habitude pour se faire du bien", a souhaité Gwendoline Hamon.
Faire tomber le tabou autour du papillomavirus est un vrai enjeu pour l'actrice. Ce virus engendre 6000 cancers annuels, pour 2900 décès. À titre comparatif, c'est légèrement plus que le nombre de morts sur les routes en 2020.