A quelques heures d'un match déjà capital de l'Angleterre, suite au nul concédé en entame de Coupe du monde face aux Etats-Unis (avec cette fameuse bourde du portier britannique), les princes William et Harry, sans perdre le foot de vue, se sont lancés dans un périple qui livre chaque jour des images sublimes, propres à rappeler la mémoire de leur défunte mère, Lady Di.
Les princes de Galles se sont retrouvés en début de semaine, lorsque l'aîné (27 ans), William, a rejoint son cadet Harry (25 ans) en Afrique du Sud, et plus spécialement au Botswana, un pays pour lequel Harry nourrit une immense affection et où il était en vacances depuis plusieurs semaines.
Après avoir visité dès mardi une réserve naturelle où Harry a prouvé son aisance pyhton à la main et où William a démontré sa grande tendresse envers les animaux avec des guépards, les fils du prince Charles de Galles ont entamé mercredi le programme de six jours constitué pour ce qui est leur toute première mission diplomtique conjointe à l'étranger. Ce jour-là, William s'est notamment prêté avec plaisir à une partie de football et s'est initié aux Vuvuzelas au grand dam de ses tympans, en découvrant le programme Coaching for Conservation, sous l'oeil de Joe Jonas, des Jonas Brothers.
Dernièrement, William et Harry sont partis à cheval, tels des princes d'une fresque historique, à destination d'un village de montagne du Lesotho. Enveloppés de couvertures comme celles des bergers Basotho et qui portaient des messages de remerciements, et coiffés de bonnets de laine, ils ont parcouru ainsi près de cinq kilomètres en admirant les cîmes enneigées, escortés par des villageois sur des poneys ainsi que par le prince Seeiso (l'ami du prince Harry), pour arriver enfin à Semongkong. Dans ce village à 2 500 mètres d'altitude, ils venaient visiter orphelinats et écoles.
L'occasion de constater une fois encore que les deux jeunes hommes ont hérité de la douceur et du sens du contact de la regrettée Diana : notamment lorsque, sous les yeux d'un William participatif et prévenant, Harry prenait sur ses genoux un petit orphelin de deux ans pour regarder un spectacle sur le sida et le HIV, fléau qui affectent 23% de la population adulte du Lésotho. "C'était une occasion formidable de montrer à William ce qu'est réellement Sentebale, qui vient en aide aux enfants vulnérables, a expliqué le prince Harry, qui présentait là à son frère l'action de sa fondation. Je suis vraiment heureux de l'avoir à mes côtés".
Ils ont ensuite disputés un match de football avec de jeunes orphelines : et si Harry avait annoncé son intention de tacler son frère, les duels entre les deux garçons royaux ont été musclés et pleins de rires.
Puis, à l'occasion d'un jeu avec des enfants atteints du VIH au cours duquel ils se sont couchés sur le sol tandis qu'on dessinait leurs silhouettes, ils ont révélé leurs rêves. Celui d'Harry ? Vivre en Afrique, être surfeur, photographe de la vie sauvage et pilote d'hélicoptère (il achève actuellement sa formation pour piloter un Apache).
On les a également vus assister, à la lumière de lampes à huile, à un cours dispensé par des bergers... Avec une concentration et une quiétude à mille lieues de l'enfer des Vuvuzelas, qui les attend ce vendredi soir lors de la rencontre Angleterre-Algérie.
Une visite commune historique, à suivre au gré de clichés tout simplement magnifiques.
G.J.