Tous deux ont fait leurs preuves au sein des sélections jeunes ; tous deux ont fait leurs armes en Espoirs et tous deux ont fait leurs débuts en Equipe A en 2007. Aujourd'hui, tous deux figurent sur la liste des 30 produite par Raymond Domenech le 11 mai... Abou Diaby, 24 ans, solide milieu relayeur des Gunners d'Arsenal, et Hatem Ben Arfa, 23 ans, animateur offensif de l'Olympique de Marseille qui a reçu le trophée de champion de France, se côtoient depuis longtemps. Des relations qui ont parfois fait quelques étincelles...
La preuve avec la vidéo que vous pouvez découvrir ci-dessus, issue d'un documentaire tourné à Clairefontaine, le QG des Bleus, par Canal+ : dans A la Clairefontaine, la chaîne cryptée suivait le quotidien des espoirs de la génération née en 1986/1987 lors de leur stage de formation au sein de la promo 2002 de l'INF (Institut National du Football) Clairefontaine. Devant les caméras, un beau jour, Diaby et Ben Arfa, alors adolescents, se cherchent des noises. Parties d'une broutille, les choses s'enveniment et chacun veut régler son compte à l'autre. Au terme de la séquence, on assiste à une "confession intime" du tout jeune Ben Arfa, dont on connaît le tempérament ombrageux (qui avait notamment compromis son passage par Lyon et entraîné sa vente à l'OM, où la situation a fini par s'améliorer après bien des mois difficiles), qui affirme d'une voix ténue et avec un sourire timide : "je suis né comme ça".
Evidemment, cette séquence refait surface à point nommé, alors que ces deux grands talents de la nouvelle garde du foot français sont en lice pour disputer la Coupe du Monde en Afrique du Sud (Diaby est quasi assuré d'avoir sa place en l'absence de Vieira, tandis que Ben Arfa pourrait être en balance avec son coéquipier Mathieu Valbuena ou un attaquant), et que Raymond Domenech a justifié les évictions surprises de certains (Benzema, Nasri) en évoquant des problèmes d'attitude ou de comportement.
Bien entendu, comme le souligne Le Parisien, cet accrochage n'était qu'une bagarre d'ados... On imagine mal une telle scène se reproduire dans les vestiaires des Bleus ! Une casserole pour les grands dont eux-mêmes devraient sourire...