Le tribunal de Nanterre avait donné rendez-vous aux avocats de Laeticia Hallyday, Laura Smet et David Hallyday ce jeudi 24 mai 2018 dans la matinée pour discuter du calendrier judiciaire du second volet de l'affaire : la validité du testament américain de Johnny Hallyday, signé trois ans avant sa mort en Californie. Au terme de cette courte audience, BFMTV faisait savoir que "l'avocat de Laeticia Hallyday a refusé la médiation proposée par le juge avec les avocats de David Hallyday et Laura Smet". Aussi une première audience a-t-elle été fixée au 22 novembre.
Dans un communiqué à l'AFP, Me Ardavan Amir-Aslani, conseil de Laeticia Hallyday, tient "à rétablir certaines vérités et à préciser les points suivants" :
"Nous n'avons pas aujourd'hui refusé une médiation définitivement. L'intention de négocier de la partie adverse était un pur artifice de communication sans aucune proposition concrète, ce que nous déplorons.
– Nous confirmons que notre cliente a été et demeure ouverte à toute discussion et proposition de conciliation permettant de faire respecter les dernières volontés de Johnny Hallyday et de rétablir un climat apaisé au sein de sa famille.
– Il est inadmissible que la partie adverse prétende aujourd'hui, par déclaration publique, regretter qu'une conciliation n'ait pas encore eu lieu alors qu'il y a peine 3 mois, c'est elle-même qui a engagé une bataille judiciaire et médiatique à outrance sans aucune forme de discussion amiable préalable.
– Contrairement à ce que la partie adverse essaye de véhiculer, je rappelle que ma cliente est avant tout victime des procédures engagées et que sa seule préoccupation est de veiller au respect des dernières et très claires volontés de son défunt mari."
Justement, auprès de l'AFP, la partie adverse ne retient plus ses coups. "Cette médiation a été refusée par la partie adverse qui a souhaité développer un incident de procédure, affirme Me Emmanuel Ravanas, l'un des avocats de Laura Smet. Par la volonté de la partie adverse, la procédure est destinée à durer sans doute de longs mois et de longues années. (...) Volontairement, au début de cette procédure, nous avions modéré nos demandes de sorte que Laeticia et sa famille ne puissent en aucun cas souffrir d'une asphyxie financière comme il a pu être injustement dit. Très clairement aujourd'hui, par le refus très net, très sec de cette médiation, nous entrons dans une phase judiciaire nécessairement plus dure. Nous utiliserons l'ensemble de nos moyens pour pouvoir parvenir à nos fins."