Début janvier, Libération dressait un portrait peu valorisant d'Hugo Clément, ex-chroniqueur dans Quotidien (TMC) ayant migré sur le web, chez Konbini. Entre son supposé surnom "Ego Clément" et les critiques sur sa "sa propension à croire qu'il réinvente le journalisme", il n'avait pas été épargné par le quotidien. Vendredi 26 janvier 2018, sur le plateau de C à Vous (France 5), il réagit enfin.
Car, si certains avaient pris sa défense sur les réseaux sociaux, jusqu'alors Hugo Clément était resté silencieux. "C'est le jeu", lance-t-il face à Anne-Élisabeth Lemoine et son équipe. Et de poursuivre : "Quand on accepte de s'exposer, d'être présent à l'image dans les reportages, sur des plateaux télé, ça fait partie du jeu d'avoir des articles qui parfois sont désagréables."
Ainsi, "si on n'est pas content, on arrête de montrer sa tête et de s'exposer". Car comme l'explique Hugo Clément, "les journalistes écrivent ce qu'ils veulent" même si "ce n'est pas forcément agréable à lire". Pour lui, "il y a des choses graves dans la vie et ça n'en fait pas partie".
Si Hugo Clément arrive à prendre autant de distance avec les mots durs du portrait de Libération, c'est aussi car, lorsque le papier a été publié, il se trouvait en Sibérie. "J'ai suivi ça de très loin, indique-t-il. Quand on voit ce genre de décor, de paysage et les gens qui vivent là-bas, ça permet de relativiser sur la gravité de ce genre d'article."